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 Où sont passées nos vitamines ?

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MessageSujet: Où sont passées nos vitamines ?   Où sont passées nos vitamines ? Icon_minitimeDim 9 Juil - 17:57

Vitamines A, B ou C, Oméga 3, oligo-éléments, fer... Les nutriments sont indispensables à notre organisme et à sa longévité. Plusieurs études nous alertent sur la faiblesse des fruits et légumes « modernes » en nutriments. Alors qu’une pêche suffisait en 1950 pour absorber une bonne ration de vitamine A, il faudrait aujourd’hui en croquer une vingtaine ! Où sont passées ces vitamines ? Que disent les chercheurs ? L’industrie agro-alimentaire en profite-t-elle ? Basta ! a mené l’enquête.
« Mangez au moins 5 fruits et légumes par jour », recommande le Programme national nutrition santé. Peut-être faudra-t-il bientôt en manger cinquante... Côté nutriments, nos aliments semblent montrer quelques faiblesses.

Prenez une orange : celle des années 2000 aura sans doute meilleure mine que les oranges des années 50. Et pourtant… L’orange moderne contient cinq fois moins de fer. Idem pour les pêches. Plusieurs études révèlent cette perte de « densité nutritionnelle ». C’est la quantité de nutriments (vitamines, minéraux...) qu’un aliment contient comparé à son nombre de calories.

Des chips ou une pizza ont, par exemple, une très faible densité nutritionnelle comparés à des lentilles ou des brocolis. Le problème de la perte de densité nutritionnelle des fruits et légumes commence à être soulevé aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne (voir en fin d’article). En France, silence radio du côté des pouvoirs publics et des instituts de recherche. Nos fruits et légumes échapperaient-ils à cette malédiction ?

Vitamine A : 1 pêche de 1950 = 26 pêches de 2010
Depuis 1950, des chercheurs mesurent le contenu nutritionnel de l’alimentation. À côté des glucides, protides et autres lipides, la présence de micro-nutriments – vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras et acides aminés – est indispensable à notre santé. Or dans les années 1950, manger une banane, une orange et une pêche, suffisait à pourvoir les « apports journaliers recommandés » (AJR) d’une personne en vitamine A. Aujourd’hui, vu les teneurs en nutriment, il faudrait 5 bananes, 10 oranges, et 26 pêches pour avoir sa dose de vitamine A ! C’est ce que révèle une étude menée au Canada en 2002 et publiée par le premier quotidien du pays, The Globe and Mail, et la chaîne de télévision CTV News. Cette étude compare les tableaux de nutriments publiés à différentes époques, avec les taux de vitamines et minéraux contenus dans 25 fruits et légumes.
Résultats ? En un demi-siècle, la pomme de terre a perdu plus de la moitié de sa vitamine C et de son fer, plus d’un quart de son calcium. Et 100 % de sa vitamine A, un nutriment indispensable au développement des cellules et au fonctionnement du système immunitaire ! Selon cette étude canadienne, quasiment 80 % des aliments testés ont vu leur teneur en calcium et en fer diminuer.

Où sont passées nos vitamines ?
Des chercheurs remettent en question ces analyses, au motif que les mesures se sont grandement affinées depuis un demi-siècle. L’évolution des méthodes de test et le manque de fiabilité des données historiques fausseraient donc les résultats. Mais des études récentes, qui consistent à planter des variétés végétales modernes et historiques côte à côte, avec des pratiques agronomiques comparables, viennent confirmer la perte d’éléments nutritifs dans les aliments. Le rapport Still No Free Lunch de Brian Halweil, du World Watch Institute (États-Unis), publié en 2007 fait le bilan des études existantes. Et met en évidence cette « dilution en nutriments » généralisée.

Quelles sont les causes de ce phénomène ?
Les méthodes agricoles d’abord :
• l’utilisation intensive de pesticides et d’herbicides,
• les excès d’engrais qui augmentent la vitesse de croissance des plantes et diminuent proportionnellement le temps de fixation des micronutriments.
• Les techniques intensives épuisent aussi les sols, dont la teneur globale en nutriments diminue dans certaines zones.
• En cause également, selon Brian Halweil, les traitements de conservation et les rallongements du temps de transport. Un aliment parcourt, selon cette étude, en moyenne 2.500 kilomètres avant d’être consommé ! Certains fruits, cueillis trop tôt, n’ont pas le temps de développer les nutriments liés à l’ensoleillement, comme les anthocyanines ou polyphénols, ces composants qui nous protègent contre le cancer ou la détérioration des cellules du cerveau. Quant au taux de vitamine C dans les pommes et abricots cueillis verts : il est proche de zéro !

Obèse et sous-alimenté
En cause également, les pratiques de sélection des plantes selon leur rendement. Les agriculteurs préfèrent les plantes qui poussent vite, produisent beaucoup et ont une belle apparence. Mais plus le rendement est élevé, moins la plante dépense d’énergie à absorber des oligo-éléments, et plus la teneur en nutriments est faible.
Nos régimes alimentaires sont déjà pauvres en nutriments. 70 % de ce que nous mangeons provient de produits industriels, beaucoup moins riches en vitamines. Nous consommons de plus en plus de « calories vides » : des aliments contenant des quantités élevées de gras et de sucre ajouté et très peu de nutriments par calorie. Si même les fruits et légumes ne nous assurent plus notre ration quotidienne...
Pour Brian Halweil, il s’agit d’un « paradoxe moderne unique » : nous pouvons à la fois trop nous nourrir (en calories) et rester sous-alimenté (en nutriments). Si près d’un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde, plus de 3 milliards – soit la moitié de la planète – subissent une déficience en nutriments. Avec des conséquences qui vont de l’anémie, en cas de déficience en fer, à la cécité pour ceux qui manquent de vitamine A. L’étude Suvimax (Supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants) menée de 1994 à 2003 en France par l’Inserm, a testé l’effet d’un apport en vitamines et minéraux antioxydants [2] à des doses proches de celles qu’on peut attendre d’une alimentation saine. Au bout de sept ans et demi, on observe chez les hommes une diminution de 31 % du risque de cancers et une diminution de 37 % du risque de décès. Les nutriments, c’est vraiment bon pour la santé !

Faut-il manger 3 kg de brocolis par jour ?
« Pour se développer et fonctionner au mieux, les humains ont besoin d’une diversité d’aliments et de nutriments dans leur alimentation. Notre système immunitaire ne fonctionne pas de manière optimale quand nous sommes déficients en certains nutriments. Notre capacité à éviter les maladies, du cancer au simple rhume, est compromise », souligne Brian Halweil. Selon le ministère de l’Agriculture états-unien, notre « régime alimentaire est plus compromis par la consommation de nourriture industrielle que par le déclin des niveaux de nutriments dans les fruits et légumes ». Est-ce une raison pour laisser nos fruits et légumes se vider de leurs substances ?
Certains scientifiques pointent le fait que la densité en nutriment baisse dans chaque grain de blé ou la moindre feuille de salade. Mais grâce aux progrès en terme de rendement, il y aurait au final plus de nutriments produits par hectare. Ce qu’illustre le généticien Mark Farnham, spécialiste du brocoli au « US Vegetable Laboratory » : grâce à la taille plus importante des brocolis modernes, on trouve sans doute plus de calcium et de magnésium dans chacun d’entre eux, nuance-t-il. « Mais la plupart des gens ne mangent pas un brocoli entier en une seule fois », rétorque Brian Halweil.

En France, on s’enthousiasme pour les nano-capsules...
Du côté de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), ce genre de débat semble bien lointain. « La baisse de densité nutritionnelle des fruits et légumes ? C’est une rumeur, le type d’information qui circule… mais est-ce avéré scientifiquement ? », s’interroge Jean-Michel Chardigny, directeur de l’Unité nutrition humaine de l’INRA à Clermont-Ferrand, la plus grosse unité s’occupant d’alimentation humaine. « Je n’ai pas connaissance d’études là-dessus, ce n’est pas un sujet très documenté », explique-t-il à Basta !... Au moins sept études sur le sujet ont été publiées depuis 15 ans (lire ci-dessous).
À l’INRA, on travaille surtout sur « le nutriment ». Les chercheurs « sont mal armés pour mesurer la complexité des apports des aliments », justifie Jean-Michel Chardigny. « La question de la densité nutritionnelle ne se pose pas. Il est important que les gens consomment des quantités élevées de fruits et légumes. C’est lié au volume global, pas à la densité », ajoute Catherine Renard, directrice de recherche à l’INRA et responsable d’une équipe qui travaille sur la qualité des fruits et légumes.
On préfère s’occuper « d’adressage » ou de « vectorisation » : trouver la formulation qui permette au nutriment – des Omégas 3, par exemple – d’aller sur la bonne cible plutôt que de se diluer dans l’organisme. Une façon d’associer les molécules entre elles pour qu’elles ne se dégradent pas de la même façon une fois ingérées. Des recherches qui incluent aussi les nanotechnologies. « Il faut être prudent. On peut court-circuiter la régulation mise en place par l’organisme, avertit Jean-Michel Chardigny. Le fer par exemple, ingéré à l’échelle nano, est absorbé à 100 %, alors que ce taux est de 30 % normalement car il ne franchit pas la barrière intestinale. Avec les nanos, c’est comme si on avait une perfusion en intraveineuse. Cela peut être positif ponctuellement ». Réjouissant, non ?

Éveillez votre « conscience nutritionnelle » !
Quand il n’y aura plus de nutriments dans les produits agricoles, on pourra toujours se les injecter manuellement, via des nano-capsules… De quoi révolutionner la configuration des repas de familles ! Autre solution proposée par l’industrie : manger des nutriments artificiels ou des aliments enrichis. « Depuis quelques années et grâce à la mobilisation de l’ensemble des acteurs – corps médical et scientifique, pouvoirs publics, industriels – la conscience nutritionnelle des consommateurs français s’est éveillée », se félicite le Syndicat de la diététique et des compléments alimentaires.

Selon un sondage mené en 2008 pour cet organisme par TNS Sofres, 37% des Français « consomment des compléments alimentaires afin de conforter leur capital santé ». Un marché qui représente un chiffre d’affaires annuel de plus d’un milliard d’euros (en 2008). Quitte à gérer la santé comme un capital, il peut paraître plus rentable d’acheter des doses de vitamines ou d’oligo-éléments, que d’essayer de repenser les politiques agricoles et alimentaires. Surtout quand cela arrange l’industrie agro-alimentaire. Au moins pourrait-on espérer que les instituts de recherche en France puissent nous dire exactement ce que nous mangeons, et surtout si ces aliments nous nourrissent encore. Ce qui n’est même pas le cas.
Agnès Rousseaux

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C'est une étude canadienne, mais c'est la même chose chez nous, voire pire car j'ai déjà vu des chiffres bien pires que ceux-là.
En tout cas, c'est quelque chose dont les pouvoirs publics ne parleront jamais mais dont il faut tenir compte car certains nutriments sont absolument indispensables et de nombreuses personnes sont en état de carence sans le savoir.
On estime que 75 % de la population manque de vitamine D (pb un peu différent car non lié à l'alimentation) et de magnésium.
La vitamine C fait aussi cruellement défaut, comme certaines vitamines B... des minéraux aussi, certains se font rares, sans parler du rapport potassium/sodium souvent exécrable et directement lié à la malbouffe, mais pas que, puisque même les produits bio ou de bonne qualité (du jardin par exemple) sont touchés.
Ce sont les semences qui ont été dégénérées année après année pour obtenir des produits plus beaux et à meilleur rendement, échappant à certaines maladies, etc. mais personne ne s'est préoccupé de ce qu'ils contenaient.

Et ce n'est pas sans conséquences sur la santé. Ces substances sont ESSENTIELLES à la vie et se retrouvent dans des centaines de réactions métaboliques différentes.

Il est souvent dit que les compléments alimentaires sont inutiles voire dangereux. Ca peut être vrai des compléments bas de gamme, pas avec les compléments de bonne qualité
L'idéal est une supplémentation en vitamine D les mois d'hiver pour ceux qui s'exposent au soleil l'été (au moins 1 h par jour, visage + bras au minimum), tout le temps pour les autres.
+ 1 bon multi-vitamines & minéraux par cures régulières pour recharger là où ça fait défaut.
Les "bons" compléments sont à base de matières naturelles et sont bien dosés. Aucun risque de surdosage si on s'en tient aux indications du fabricant.
Et rien que ça, en prévention, peut déjà éviter pas mal de problèmes ultérieurs.


Les fruits et légumes d’aujourd’hui sont moins riches en vitamines et minéraux.

Publié le 5 août 2013 | Par Dr Patrick BUENOS

Extrait de Toxic Food, le livre de William Reymond :  » La réponse prend l’allure d’une litanie de statistiques. Mais l’avantage avec les chiffres, c’est qu’eux ne mentent pas.

Depuis le début du XXe siècle, les ingénieurs agronomes de nombreux pays collectent une série d’informations sur les fruits et légumes consommés. Ces données permettent d’établir une comparaison entre, par exemple, le taux de vitamine C d’une orange au début des années 1960 et une autre disons contemporaine. Et, donc, de déterminer l’évolution nutritionnelle de la nourriture afin de comprendre pourquoi le professeur Willet continue d’insister sur la nécessité de « supplémenter » l’alimentation.

En juillet 2002, le quotidien canadien The Globe and Mail publia, en partenariat avec la chaîne d’information CTV, une enquête comparative signée André Picard. Inspiré par des recherches menées cinq ans plus tôt par Anne- Marie Mayer pour le prestigieux British Food Journal, l’article se proposait de comparer la teneur en nutriment de vingt-cinq fruits et légumes vendus durant l’été 2002 dans les supermarchés canadiens. Comme référence, le laboratoire de recherche sélectionné par le journal utilisa les données gouvernementales disponibles pour les années 1951, 1972 et 1999.

L’étude britannique menée par Anne-Marie Mayer avait étudié la composition de quarante fruits et légumes entre 1936 et 1991 à partir du document gouvernemental qu’est The Chemical Composition of Foods. Ses conclusions avaient été claires : « Il existe des réductions significatives des niveaux de calcium, magnésium, fer, cuivre et sodium dans les légumes. Et des réductions significatives de magnésium, fer, cuivre et potassium dans les fruits. Le plus grand changement concerne le niveau de cuivre dans les légumes, qui représente désormais moins d’un cinquième d’autrefois. » Par ailleurs, comme nous le verrons, Mayer donnait des pistes pour comprendre comment, en moins de soixante ans, une partie essentielle de notre alimentation avait tant perdu de valeur nutritive.

Mais revenons à l’enquête canadienne désirant voir si l’étude britannique relevait de l’exception. Et bien, comme on pouvait le craindre, ce n’est malheureusement pas le cas.

Le titre même de l’article annonce la couleur puisqu’il déplore que dans les « fruits et légumes d’aujourd’hui manquent des qualités nutritives d’hier ». Dans le texte même, André Picard écrit : « La présence de vitamines vitales et de minéraux a dramatiquement baissé parmi quelques-uns des aliments les plus populaires comme les pommes de terre, les bananes et les pommes. »

Afin de prouver ses dires, le journaliste insiste sur l’exemple de la pomme de terre, légume le plus consommé au Canada. « La patate moyenne a perdu 100 % de sa vitamine A, qui est importante pour une bonne vision ; 57 % de sa vitamine C et de son fer, un élément clef de notre système sanguin ; et 28 % de son calcium, essentiel à nos os et nos dents. »

Si, aux yeux de certains, ces pourcentages peuvent paraître abscons, une autre comparaison s’avère sans appel. Se fondant sur les tables statistiques émanant du gouvernement canadien, Picard assène qu’afin de consommer une orange avec autant de vitamine A qu’à l’époque de nos grands- parents, il faudrait aujourd’hui en avaler… huit !

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le plus étonnant ne se trouve pas dans les conclusions de ces études britanniques et canadiennes. Non, une fois encore, c’est la réaction – ou plutôt l’absence de réaction – des autorités gouvernementales qui agace, scandalise, interpelle. Sollicité par le quotidien de Toronto, l’équivalent du ministère de la Santé du Canada s’est refusé à commenter les analyses comparatives, considérant le débat comme une « discussion d’ordre académique ».
Le mutisme canadien officiel fait écho au lourd silence entendu à Londres, suite à l’étude d’Anne-Marie Mayer. Elle demandait au gouvernement britannique d’enquêter sur les conséquences de cet appauvrissement nutritionnel. Et attend toujours.

Si la réticence des élus à s’exprimer peut s’expliquer – ils connaissent mal le sujet, ne savent comment le prendre, etc. -, l’industrie agroalimentaire, elle, n’a pas manqué de réagir. En trois étapes. Avec comme objectif de « noyer le poisson », d’apaiser les craintes suscitées par de telles enquêtes, de proposer des solutions – ou prétendues telles – et, in fine, de préserver ses activités lucratives.

D’abord, rassurer le consommateur. Pour cela, on explique que la perte de vitamines et minéraux des fruits et légumes n’a pas d’importance puisque, en phase de préparation industrielle, ces derniers sont souvent fortifiés. Une solution qui permet de ne pas remettre en cause le « système » et évite d’ouvrir les yeux sur les raisons de la dégradation de l’alimentation, comportement typique de l’industrie agro-alimentaire lorsqu’elle a à gérer une crise.

Ensuite, agir dans les coulisses.
Et là, instinctivement, le premier réflexe de l’industrie est de chercher à profiter de la situation. La preuve ? En décembre 2004, sous la houlette du docteur Donald Davis de l’université du Texas, une étude a confirmé les recherches canadiennes et britanniques. Dans ses travaux, publiés par The Journal of the American College of Nutrition, le biochimiste démontre en effet une chute de la quantité de vitamines et minéraux dans quarante-trois plantes sélectionnées. La conclusion faisant du bruit, immédiatement, en janvier 2005, The Packer, revue professionnelle des industriels des fruits et légumes, publie une colonne destinée à rassurer ses abonnés affirmant que le déclin de la valeur nutritionnelle des fruits et légumes américains peut aussi être une bonne nouvelle. Pourquoi ? Parce que s’il veut consommer son quota de vitamines et minéraux, le client devra acheter plus de produits en contenant !

Enfin, confirmant que l’attaque représente la meilleure des défenses, vient la phase ultime : celle qui consiste à lancer une critique « organisée » des études dénonciatrices, le but étant, à terme, de plonger le consommateur dans la confusion. Un écran de fumée n’est-il pas le meilleur gardien du statu quo ?

Dans Toxic, j’ai raconté comment les services de communication de l’industrie agroalimentaire répètent ad nauseam le même argument jusqu’à le transformer en une vérité. La méthode n’a pas varié. Depuis la publication des travaux d’Anne-Marie Mayer, et systématiquement à chaque recherche prouvant que nos fruits et légumes ont perdu de manière significative une part de leurs vertus sanitaires, l’excuse avancée est la même : les scientifiques comparent des données… incomparables. Mieux, ils se servent de méthodes de mesure plus affinées que dans le passé et omettent de prendre en compte un certain nombre de facteurs comme le taux d’humidité.

Or l’argument est redoutable, parce que compréhensible par tous. Personne, en effet, ne peut nier l’amélioration des techniques scientifiques entre les années 1930 et aujourd’hui.


Spécialiste des questions agricoles et alimentaires au sein de l’association indépendante World- watch Institute, Brian Halweil a témoigné à de nombreuses reprises devant le Sénat américain sur des questions aussi variées que la biotechnologie ou la faim dans le monde. Défenseur de l’agriculture biologique et de la nécessité de trouver un modèle de développement durable pour satisfaire nos besoins alimentaires, Halweil s’est attaqué en 2007 à l’évolution nutritionnelle des aliments.

Ses conclusions, réunies dans un rapport de 48 pages, sont d’autant plus capitales que, dépassant le cadre des fruits et légumes, elles comparent les qualités de la viande, des poissons et des produits laitiers.

Mieux, connaissant les arguments de défense de l’industrie agroalimentaire, Halweil les a rendus inopérants d’une manière redoutablement efficace. Souhaitant comparer uniquement ce qui pouvait l’être, il a exclusivement utilisé les outils de mesure disponibles à l’époque des relevés originaux de statistiques. Ainsi, au lieu de recourir à une technologie contemporaine, il est revenu à celle servant en 1963, son mètre-étalon.

Résultat ? Au fil des quarante dernières années, la viande est devenue plus grasse et moins riche en fer. Les produits laitiers, plus gras aussi, ont vu leur taux de calcium chuter. Même phénomène du côté des fruits et légumes : des tomates aux poires en passant par les carottes et oranges, tous ont perdu une part essentielle de leurs qualités nutritionnelles.

Faisant écho aux oranges de l’étude canadienne, Halweil écrit donc qu’il faut aujourd’hui manger trois pommes pour acquérir les mêmes nutriments qu’avec une pomme des années 1960.


Intérêt des Compléments Alimentaires

Dans nos sociétés, l'alimentation est devenue industrielle. Cette transformation lui fait perdre une partie de son rôle : l'apport en vitamines et minéraux. Il peut donc être très utile de consommer des compléments alimentaires pour compléter cet apport.

Un certain nombre de perturbations potentielles augmente les besoins en nutriments et favorise le déséquilibre vitaminique et minéral des individus. Ces perturbations peuvent être liées à des facteurs physiologiques (stress, exercices intenses, croissance, vieillesse...), des facteurs entraînant une alimentation déséquilibrée (régime, absence de motivation à cuisiner, repas en dehors du domicile), des facteurs dus à des agressions diverses (pollution atmosphérique), une baisse de la qualité des aliments (nitrates, sulfates, plomb...), tabagisme passif, consommation d'alcool...

Avec une agriculture de plus en plus intensive et une alimentation de plus en plus industrialisée, la densité en vitamines et minéraux des rations alimentaires se réduit. L'apport en vitamines et minéraux est bas pour des niveaux caloriques relativement importants. Pour satisfaire les apports conseillés en vitamines et minéraux, il faudrait donc augmenter de manière considérable les apports énergétiques. Ce qui, évidemment, n'est pas une bonne solution.

Ces subcarences, même si elles ne sont pas apparentes, peuvent avoir des conséquences sur les performances des sportifs et sur la santé.

C'est pourquoi, les compléments alimentaires sont d'une aide précieuse. Ils apportent ces vitamines et minéraux que nous sommes incapables de synthétiser seuls, que nous ne pouvons plus trouver dans l'alimentation et qui sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme.

La dose de supplémentation doit être au minimum une dose correspondant aux AJR. Pour rappel, les AJR représentent la dose minimale que le corps a besoin de recevoir pour fonctionner sans problème. Ce n'est donc pas la dose pour fonctionner au mieux, mais seulement pour ne pas avoir de problème !

Sur la grande majorité des vitamines, la dose optimale est bien plus importante que les AJR. Elle peut même être jusqu'à 10 ou 100 fois les AJR sans aucun problème. Mais attention, l'apport en vitamines doit être équilibré !

A noter que l'organisme des sportifs utilise une quantité bien plus importante de vitamines que les sédentaires. Consommer à peine les AJR peut donc vite devenir insuffisant. Un complément en vitamines et minéraux est donc fortement conseillé pour tout sportif, surtout si il s'entraîne souvent. Un tel complément peut aider à améliorer les performances.
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Marylilirose
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Marylilirose


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MessageSujet: Re: Où sont passées nos vitamines ?   Où sont passées nos vitamines ? Icon_minitimeLun 21 Aoû - 13:09

merci Aémilia
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mamisette




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MessageSujet: Re: Où sont passées nos vitamines ?   Où sont passées nos vitamines ? Icon_minitimeVen 1 Sep - 11:10

merci je viens de lire attentivement
mais y reviendrais c'est certain
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