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 Syndrome côlon irritable

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MessageSujet: Syndrome côlon irritable   Syndrome côlon irritable Icon_minitimeVen 7 Juil - 14:19

Soulager votre côlon irritable
Depuis très longtemps, vous digérez mal, vous avez des douleurs, des crampes dans le ventre, des ballonnements pénibles et des gaz fort gênants, des régurgitations ou des nausées, vous souffrez de constipation ou de diarrhées ou des deux en alternance, votre langue n’est pas toute rose mais chargée,
blanchâtre, grisâtre, voire noirâtre. Vous avez des maux de tête, des douleurs articulaires, des palpitations, vous  êtes fatigué(e), physiquement et mentalement, peut-être même déprimé(e). Et tous ces symptômes digestifs et plus sont, comme par hasard, aggravés pendant les périodes de surmenage ou de soucis.
Votre médecin, consulté pour ce mal-être chronique, après analyses et examens divers (radios, coloscopie…)
vous a dit : « Vous n’avez aucune lésion intestinale visible, pas de sang dans les selles, aucune infection bactérienne ni parasitaire… vous n’avez rien ».

Euh, peut-être, mais pourtant vous avez toujours vos malaises. Un autre vous a diagnostiqué une « colopathie fonctionnelle » ou un « côlon irritable » et vous a prescrit des médicaments qui vous soulagent un temps, mais dès que vous les supprimez, les problèmes réapparaissent.

Quelle est l’origine de cette inflammation intestinale ?

Plusieurs facteurs peuvent intervenir : un terrain spasmophile, un stress permanent, un germe (salmonelle, shigella…), un parasite, un foyer infectieux à distance  (ORL ou dentaire), une alimentation irresponsable, un traitement médicamenteux (anti-inflammatoires, antibiotiques…), une allergie ou des intolérances alimentaires.
À la longue, cette inflammation permanente fait le lit d’une baisse de l’immunité des muqueuses et d’infections à répétition.

Comment gérer la chose ?
Une alimentation adaptée, des huiles essentielles, des plantes et certains nutriments vont conjuguer leurs propriétés antiseptiques, apaisantes, anti-inflammatoires, carminatives, réparatrices de la flore et de la muqueuse intestinale trop perméable, pour vous permettre de mieux digérer, lutter contre l’inflammation et calmer les douleurs et les spasmes intestinaux, pour rétablir le transit perturbé et éviter diarrhées ou constipation, pour lutter contre la rétention des gaz, les bactéries, toxines et germes pathogènes et apaiser l’anxiété accompagnant ces troubles.


Premièrement : modifiez votre alimentation

•Fractionnez vos repas, prenez-les au calme, mastiquez longuement vos bouchées avant d’avaler.
•Limitez alcool, tabac, café.
•Évitez boissons gazeuses, chewing-gums, plats industriels tout prêts, sucres raffinés, farines blanches.
•Fuyez les aliments trop gras, trop riches, trop épicés, les graisses cuites, fritures, sauces, charcuteries.
•Supprimez le lait de vache, remplacez-le au besoin par un lait végétal, autorisez-vous un peu de fromage de
brebis de temps en temps.
•Supprimez aussi le gluten (blé, seigle, avoine, orge) : pâtisseries, pâtes, pain blanc frais, quiches, crêpes, viennoiseries…
Mangez des céréales complètes, exemptes de gluten : sarrasin, quinoa, riz, maïs, millet, manioc… et des graines germées.
•Oui aux viandes maigres grillées, volaille, jambon maigre, poissons, oeufs.
•Oui à la choucroute, les olives, les fruits cuits, bananes écrasées.
•Privilégiez les légumes cuits, en purée, en soupe, les jus de légumes fermentés, de chou, de betterave, de
pomme de terre, le jus d’avoine, les courgettes, avocats, carottes.
•Introduisez progressivement artichauts, poireaux, salsifis, asperges, ail, oignon, curcuma, épices et les
crudités en entrée.
•Mangez des légumineuses (petits pois, lentilles), des pommes de terre cuites à l’eau, en salade, en
purée, du riz basmati.
•Buvez par petites gorgées, eau, thé, thé vert, infusions de mélisse, menthe, romarin : 2 litres par jour.
•Essayez de repérer vos intolérances alimentaires, supprimez ces aliments, le temps de vous soigner

Deuxièmement : supplémentation en nutriments indispensables
Oméga 3 : capsules d’huile de petits poissons des mers froides ou d’huile de krill dosées à 500 mg*. Avalez
3 capsules matin, midi et soir au cours des repas pendant 20 jours, puis 3 matin et soir pendant 20 jours encore, puis encore 3 au dîner pendant 3 mois.

Probiotiques : une synergie de Lactobacillus bulgaricus, de Bifidobactérium lactis ; 1 gélule ou 1 sachet
de poudre le matin à jeun, 20 bonnes minutes avant le petit déjeuner et 1 le soir au coucher avec un peu d’eau pendant 2 mois, puis 1 seule prise par jour pendant 1 mois, puis en entretien 2 jours par semaine, toute l’année.

Magnésium marin + B6 : 400 mg de Mg élément par jour pendant 3 mois.

Enzymes : bromélaïne, papaïne. 1 prise à chaque repas pendant 3 semaines, à renouveler par petites cures de 10 jours quand, de nouveau, la digestion redevient lente et difficile.

Une spécialité du commerce réparatrice de la muqueuse intestinale contenant de la glutamine, du zinc,
de la quercétine, des antioxydants… en poudre ou comprimés.
Exemples : Perméaline, UltraClear Sustain, Mucoperm, Permeability factors, Ergyprotémyl…
1 cuillerée à café ou 1 comprimé à chaque repas pendant 2 mois.

Troisièmement : des plantes

Tisane en traitement de fond (pour éviter les crises)
• Camomille fleurs 30 g
• Romarin feuilles 30 g
• Anis vert semences 20 g
• Mélisse feuilles 30 g
Versez 1 cuillerée à dessert du mélange dans un demilitre d’eau bouillante, couvrez, éteignez la source de chaleur, laissez infuser 10 minutes, filtrez, buvez en 2 ou 3 fois dans la journée.
Vous pourrez ajouter à ce traitement de fond, en période de crise, en fonction des symptômes qui vous gênent le plus, l’une ou l’autre de ces médications au choix en fonction de votre ressenti, du meilleur résultat obtenu :

Selon vos symptômes
Spasmes très douloureux
Massez le ventre avec 3 gouttes d’huile essentielle de basilic exotique diluées dans 3 gouttes d’huile végétale,
et buvez de l’eau argileuse pendant 3 à 4 jours : le soir au coucher, diluez 1 cuillerée à café d’argile verte en
poudre dans un verre d’eau, remuez à l’aide d’une cuiller en bois ou en plastique, laissez reposer la nuit et, le
matin, buvez l’eau qui surnage.

Constipation
HE gingembre
Avalez 1 goutte d’HE de gingembre sur un comprimé neutre, dans un peu de miel ou dans un quart de cuillerée à café de sirop d’agave 2 fois par jour, et massez le ventre avec 3 gouttes d’HE diluées dans 3
gouttes d’huile végétale, matin et soir.

Extraits glycérinés de plantes
• EG artichaut
• EG romarin
• EG pissenlit
• EG radis noir
• qsp 150 ml
Buvez 1 cuillerée à café le matin diluée dans 1 verre d’eau pendant 20 jours, puis 1 jour sur 2 pendant 3 mois.

Graines d’ispaghul
2 cuillerées à café dans 1 grand verre d’eau avant le dîner, remuez, avalez.

Hygiène de vie
Marchez plus, bougez plus, pratiquez une activité physique tous les jours.
Faites-vous des massages abdominaux à main nue avant de vous sortir du lit.

Buvez suffisamment : eau minérale magnésienne, 1 litre par jour en plus des boissons des repas, dont
1 verre le matin au lever.

Mastiquez, mangez davantage de légumes verts et secs, fruits, pruneaux, céréales complètes

Diarrhées

Selles trop fréquentes, trop liquides, trop abondantes.
HE marjolaine si liées au stress et HE sarriette :
1 goutte de l’une ou de l’autre 3 à 4 fois par jour sur un support : miel, comprimé neutre…

Gélules d’extraits secs de plantes :
• ES ratanhia 100 mg
• ES noyer 100 mg
Avalez 1 gélule aux 3 repas pendant 10 jours.

tisanes : feuilles et baies de myrtille, de ronce, de framboisier, salicaire, sarriette.

Charbon végétal durant 3 à 4 jours.

Diète liquide de 48 h, riz, eau de riz, purée de carottes, pommes crues, coings, bananes.

Estomac pesant, dilaté , ventre ballonné, distendu, douloureux, flatulences, rots
HE cardamome
2 gouttes d’HE de cardamome 3 fois par jour absorbées sur du miel après les repas, et 2 gouttes en massages du ventre pendant 3 jours.

Tisanes après les repas : camomille, verveine, anis vert, angélique semences.

Enzymes :
• Extrait d’ananas 200 mg
• Extrait de papaye 200 mg
Avalez 1 gélule à la fin de chaque repas pendant 10 jours.
OU
• RegulatPro

Faites des repas légers, au calme, et mâchez.

Maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique
Hydrolats
• HA verveine citronnée
• HA ciste ladanifère
• HA marjolaine des jardins
• HA camomille romaine
• HA fleurs d’oranger
• qsp 200 ml
Buvez 1 cuillerée à café du mélange diluée dans 1 demi-verre d’eau chaude avant les 3 repas pendant 10 jours.

Applications d’HE
• HE verveine citronnée 3 gouttes
• HE néroli 3 gouttes
• HE ciste ladanifère 5 gouttes
• HE camomille romaine 5 gouttes
• HV calophylle qsp 2 ml
Appliquez 5 gouttes du mélange sur le ventre et le bas du dos 2 fois par jour pendant 10 jours.

Gélules aroma
• HE Ocimum basilicum (basilica exotique) 10 mg
• HE Mentha piperita (menthe piperita) 15 mg
• HE Foeniculum dulce (fenouil doux) 35 mg
•  HE Lavandula spica (lavande aspic) 10 mg
Avalez 1 gélule matin, midi et soir pendant 5 jours en crise.

Diverticulite
Tisane
• Cannelle écorce 30 g
• Origan feuilles 20 g
• Thym feuilles 20 g
Versez 3 cuillerées à soupe du mélange dans 1 litre d’eau froide, portez à ébullition 3 mn puis laissez infuser
10 mn, filtrez, buvez en 24 heures. À faire pendant 20 jours.

Avalez 1 oléocapsule d’HE d’origan compact 3 fois par jour, 10 jours par mois jusqu’à amélioration.

Probiotiques
UltraFlora, Lactibiane IKI, Flore Vital®️ : 2 unités par jour.
Danièle Festy



Vous avez mal au ventre, surtout après les repas, vous souffrez en alternance de diarrhées et de constipation,
ça dure depuis que vous êtes ado ou jeune adulte, et les examens n’ont rien donné ? Les douleurs disparaissent généralement après l’évacuation des selles ou des gaz ? Votre ventre «parle» beaucoup (bruits divers) ? Les troubles peuvent  survenir plusieurs jours de suite, puis disparaître pour quelques  semaines avant de revenir vous torturer, sans raison apparente ?
Et, si vous êtes une femme – ce qui est probable puisqu’elles sont deux à trois fois plus souvent victimes de ces troubles – vous  avez des règles douloureuses ? Éventuellement, vous y associez une fatigue chronique ou une fibromyalgie ? Vous faites partie de l’immense famille des colopathes, autrement dit des personnes
ayant maille à partir avec leur intestin.
Non que ce dernier soit réellement malade, il est plutôt hypersensible. La mauvaise  nouvelle, c’est que les médecins ne vous considèrent pas comme réellement «mal portant(e)», et que les moins psychologues  d’entre eux concluent même à un trouble imaginaire : «C’est dans la tête».
Charmant, et inexact, bien que, tout naturellement, vos maux finissent par altérer votre humeur et par vous mener parfois (mais c’est rare) à l’anxiété, voire à la dépression.
Bonne nouvelle : les choses ne devraient pas s’aggraver, et vous pouvez  même espérer de longues, très longues périodes de rémission (tranquillité), si vous prenez soin de votre tube digestif.
La «crise de larmes intestinales»
Syndrome du côlon irritable. Ces quelques mots veulent tout dire : Syndrome = plusieurs symptômes. Côlon
irritable = côlon hypersensible, mais pas réellement malade, contrairement, par exemple, à la maladie de Crohn, où il existe une composante inflammatoire.

Alors, comment apaiser ces «plusieurs symptômes» ? Certainement pas en alternant la prise d’antispasmodiques, d’anti-diarrhéiques, de laxatifs et d’antidépresseurs, comme on le voit encore aujourd’hui !

L’objectif est évidemment de réduire la sensibilité de ce pauvre côlon, ce qui remet bien des pendules digestives à l’heure,  plutôt que d’essayer de faire taire, sans succès, un par un chacun des symptômes ! Même si, parfois, l’un ou l’autre de ces médicaments s’avère utile, ils ne règlent pas le fond du problème. Seule l’assiette en est capable.  Fibres, probiotiques et «bons» gras
Pendant des années, les conseils nutritionnels donnés aux colopathes étaient globalement : «Ne mangez pas de fibres».  Soit, très exactement, le contraire de ce qu’il faut faire.

Mais en choisissant les bonnes fibres ! Retrouver le confort  intestinal passe obligatoirement par un rééquilibrage de la flore intestinale (forcément perturbée par l’hypersensibilité locale) et le ravitaillement des cellules par du carburant de choix,  c’est-à-dire, en gros, des probiotiques (gentilles bactéries), des  fibres (solubles, pas les insolubles, irritantes !) et des bons gras (oméga 3, naturellement anti-inflammatoire). Si vous prenez la peine de consommer ce trio à chaque repas, tout devrait aller  mieux très rapidement.

Comprenez bien que votre intestin est hypersensible, c’est un état : cela ne se soigne pas. C’est un peu comme d’être asthmatique ou spasmophile : une caractéristique ; vous «êtes» comme ça. En revanche, vous pouvez espérer contrôler la situation, tout comme un spasmophile ou un asthmatique bien équilibré ne subit plus de crise dans l’année, ou seulement une ou deux ! Pour vous, c’est la même chose : il faut parvenir à cette paix du ventre, en adoptant les bons gestes et en s’y tenant au quotidien. De toute façon, vous vous sentirez tellement mieux que vous n’aurez pas envie de modifier vos nouvelles habitudes !

Stress et intolérances alimentaires
Les colopathes le savent : tout ce qui perturbe le tube digestif peut déclencher une «crise de larmes intestinales». Le stress, par exemple, ou encore une intolérance alimentaire (au lait, au  gluten…) augmentent les douleurs, mais ne provoquent pas de  colopathie fonctionnelle. Ils ne font que l’aggraver, ce qui est
déjà suffisant en soi. Alors soyez vigilant, tant sur le contenu de  votre assiette que sur votre hygiène de vie en général. Ce sont deux armes très puissantes !
Anne Dufour

Carnet alimentaire
Inscrivez sur un cahier tout, absolument tout ce que vous  mangez et ce que vous buvez, au moins pendant 15 jours,  voire 1 mois. Laissez une place pour ajouter les jours et même les heures de «crise». Vous pourrez ainsi déduire  si certains aliments déclenchent systématiquement des  douleurs. Si tel est le cas, il faudra bien sûr les éliminer, et  les remplacer par un autre aliment de même catégorie pour ne pas déséquilibrer votre alimentation. Par exemple, si les pâtes sont soupçonnées, passez les 15 jours suivants sans pâtes, que vous remplacerez par des lentilles ou des pois cassés, par exemple (= digestes et sans gluten). Voyez si votre intestin les accepte.

5 conseils pour réconcilier intestins irritables et végétaux :
• Ne passez pas d’un régime «zéro fibre» à l’excès inverse.
• Concombre et radis peuvent générer des ballonnements ; vous pouvez passer le premier légèrement à la poêle.
• Les crudités sont toujours plus digestes finement râpées, légèrement «cuites» dans leur assaisonnement. Nous savons tous que la salade croquante devient plus tendre lorsqu’elle est préparée et assaisonnée un peu à l’avance. C’est valable pour tous les végétaux.
• Oignon, échalote, ail sont plus digestes cuits.
• Les carottes, salades, courgettes, aubergines, tomates (sans peau et sans pépins), asperges (non fibreuses) et haricots verts ne posent aucun problème digestif, mais apportent leur lot de fibres. Si votre intestin ne supporte décidément rien, il appréciera au moins ces légumes !

Probiotiques + fibres douces + omega 3 à chaque repas.

VOS AMIS
• La régularité et la sobriété des repas. Heures fixes et plats légers de rigueur. L’excès de graisses stimule excessivement et inutilement le tube digestif.

• Les aliments riches en fibres solubles (pectines, mucilages, gommes), qui augmentent la viscosité du bol alimentaire et ralentissent le transit, c’est-à-dire presque tous les légumes verts et les fruits frais (pomme - pamplemousse - orange - citron - mandarine - clémentine - fraise), flocons d’avoine, flageolets - pois cassés - lentilles et autres légumes secs tendres.

Deux «super» sources de fibres solubles : l’agar-agar et le konjac (shiritaki, konnyaku).

• Cap également sur les végétaux riches en inuline, une précieuse alliée de la flore intestinale et de la santé digestive : ail  - artichaut - asperge - banane - bardane - chicorée (oui, celle du petit déjeuner !) - ciboulette - échalote - froment - oignon - orge - poireau (blanc) - pissenlit - seigle - soja - tomate.

• La menthe poivrée est TRÈS efficace. Vous pouvez l’utiliser fraîche, notamment en infusion et dans vos préparations, mais aussi sous forme d’huile essentielle (jamais avalée pure ni diluée dans de l’eau seule, sinon elle risque de provoquer des brûlures d’estomac !).

• Le gingembre, efficace contre les nausées et les spasmes, est un ami fidèle du tube digestif. Tout comme le curcuma, fabuleux… Vive le curry !

• Les probiotiques sont INCONTOURNABLES. Contrairement aux idées reçues, ils ne passent pas forcément par les  produits laitiers… Nous vous recommandons avant tout les légumes lacto-fermentés, type choucroute ou kimchi (spécialité coréenne… Facile à faire soi-même !).

Supplémentation en probiotiques
Une cure est vivement recommandée (et ne remplace pas une alimentation riche en probiotiques !). À condition de choisir les bonnes souches* (il existe un nombre incroyable de probiotiques, chacun jouant un rôle différent), les études montrent que les symptômes de la colite sont soulagés en 1 mois, dans 80 % des cas. Parlez-en à votre pharmacien.
*Bifidobacterium longum, lactobacillus (acidophilus, lactis, plantarum), caséi, streptococcus thermophilus.

• La réglisse (en poudre ou en infusion, pas les bonbons !) soulage très efficacement les crises. Mais évitez-la si vous êtes hypertendu.

• Mâchez ! Mieux vous préparerez le travail digestif, moins vous risquez de subir de douleurs.

VOS ENNEMIS

• C’est une question de sensibilité intestinale individuelle, mais de nombreuses personnes tolèrent mal le lactose des produits laitiers et le gluten du blé. Parfois, tout dépend de la quantité : vous pouvez consommer un peu de ces aliments, mais pas trop. Parfois, vous ne les supportez pas du tout. Votre carnet alimentaire vous éclairera sur ce point !

Limitez les fibres insolubles (cellulose, lignines…), qui ont un impact sur la digestion presque inverse aux fibres solubles. :
- Fruits à petits grains (groseille, kiwis…)
- céréales à grains entiers
- son (de blé, d’avoine…)
- choux (tous)
- légumes secs «durs» (surtout pois chiches et gros haricots secs)
- végétaux «durs» (racines, vert du poireau, rhubarbe, salsifis, artichauts «durs», peau des tomates)
- céréales complètes et leurs dérivés (flocons, farine, pain, riz complets…)
- fruits frais et secs à noyau.

Épluchez systématiquement la peau de vos fruits et légumes.
• Attention à tout ce qui peut irriter le tube digestif, par exemple la caféine (colas, boissons énergisantes, café, thé, cacao), les «bulles» (eau pétillante, sodas), certaines épices «piquantes» (piment) : remplacez-les par des aromates à la fois plus doux et anti-spasmes intestinaux, comme la vanille, l’aneth ou la menthe.


Un micro-organisme efficace
Le lien entre la dérégulation de la flore intestinale et l’apparition de maladies chroniques de l’intestin fait aujourd’hui l’objet de nombreuses études.
Le syndrome de l’intestin irritable pourrait ainsi être causé par une dysbiose (déséquilibre des bactéries présentes dans le côlon et l’intestin grêle). Parmi les autres causes du syndrome figurent  des facteurs génétiques, des infections ou des épisodes de stress important. Les douleurs abdominales (qui prennent notamment la forme de spasmes après les repas) s’associent à des ballonnements et plus largement des troubles du transit intestinal qui se manifestent par des épisodes de diarrhée et de constipation.
La dysbiose, excès ou défaut de bactéries au sein de l’écosystème intestinal, provoque des « crises » plus ou moins longues et intenses, qui perturbent le quotidien du malade. Celui-ci s’engage dans un véritable cercle vicieux : la colopathie fonctionnelle suscite l’anxiété, voire la dépression, et ces dernières provoquent à leur tour des crises.
De nombreuses études ont confirmé l’efficacité d’une souche bactérienne, le Bifidobacterium infantis 35226, dans la maîtrise des symptômes tels que douleurs ou désagréments intestinaux (ballonnements, selles fréquentes ou insuffisantes). Originellement située dans le système digestif humain, cette souche restaure l’équilibre de la flore intestinale par son action probiotique. Ainsi, en régulant le microbiote et en agissant comme un immunomodulateur  qui stimule les cellules dendritiques intestinales (dont l’action est anti-inflammatoire), la souche a démontré son intérêt lors de nombreux essais contrôlés.
Le complément alimentaire commercialisé par le laboratoire Biocodex, spécialisé dans les troubles intestinaux, contient près d’un milliard de bactéries dans chaque gélule. S’il doit être pris quotidiennement et sur le long terme, il s’agit d’une alternative prometteuse pour les plus de 5 millions de Français souffrant du syndrome de l’intestin irritable.
Complément alimentaire Bifidobacterium infantis 35226, Laboratoire  Biocodex, tél. : 01 41 24 30 00, www.biocodex.fr
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