Le terme le plus générique est « rhumatisme ».
Le terme exact est « arthrite », mais c’est aussi un générique qui désigne plus d’une centaine de maladies inflammatoires ou dégénératives qui touchent les articulations.
Les variétés chroniques d’arthrite comprennent (entre autre)
• L’arthrose
• La polyarthrite rhumatoïde
• Les arthropathies goutteuses
• …
Polyarthrite rhumatoïdeC'est une maladie auto-immune inflammatoire chronique dont le facteur déclenchant est inconnu, mais il se pourrait que des streptocoques et des virus en soient la cause.
Elle touche plusieurs articulations et démarre généralement vers 40/50 ans. Elle frappe 3 X plus les femmes que les hommes. Elle n'est pas aussi répandue que l'arthrose mais elle cause une incapacité chez des millions de personnes (1% population mondiale adulte)
Au stade initial, on observe une sensibilité et une raideur articulaire. Plusieurs articulations, surtout les petites (doigts, poignets, chevilles, pieds) sont atteintes en même temps et de façon symétrique.
L'évolution est variable et marquée de poussées suivies de rémissions. Les autres symptômes sont l'anémie, l'ostéoporose, l'atrophie musculaire et les troubles cardiovasculaires.
ArthroseForme d’arthrite chronique la plus répandue (50 %). C’est une lente dégénérescence des articulations.
Chez les arthrosiques, la destruction du cartilage est plus rapide que sa reconstruction.
Au fur et à mesure que la maladie progresse, l'os dénudé s'épaissit et forme des excroissances osseuses (ostéophytes qui rendent les extrémités des os plus volumineuses et réduisent l'amplitude des mouvements. Les patients se plaignent d'une raideur au lever qui s'estompe avec l'activité physique.
Les articulations touchées peuvent faire entendre un craquement lorsqu'elles bougent : la crépitation, produite par le frottement de 2 surfaces articulaires devenues rugueuses.
Cependant, contrairement à la polyarthrite rhumatoïde, l'arthrose ne s'accompagne pas d'inflammation.
Les articulations les plus atteintes sont celles des cervicales, les lombaires, doigts, genoux ou hanche.
Une cause possiblePendant des années, nous sommes peut-être passés à côté de l’essentiel.
Si autant de personnes se trouvent démunies face à leurs douleurs, c’est parce qu’on n’aurait pas pris le problème par le bon bout.
Les chercheurs ont passé des décennies à se focaliser sur les cartilages, persuadés qu’ils étaient la source du problème.
Moyennant quoi, ils ont sous-estimé le rôle crucial des tendons qui lient et stabilisent les articulations.
Ce sont les tendons qui tiennent et protègent les articulations
Mettez une main devant vous. Puis serrez le poing. Vous venez d’actionner au moins 38 tendons.
Vous comprenez bien avec ce simple exercice le rôle essentiel des tendons dans le mouvement articulaire.
Chaque mouvement sollicite vos tendons. Et encore, dans ce cas, vous n’avez fait appel qu’aux tendons de votre main.
Le premier rôle des tendons cité par Wikipédia est de tenir les articulations en place :
« Les tendons ont pour fonction de stabiliser par intermittence des articulations osseuses (tandis que les ligaments offrent une stabilité permanente) avec l’aide du muscle auquel ils sont liés. »
Et en effet, c’est évident quand on y réfléchit.
On s’inquiète toujours des frottements entre les cartilages. Mais pourquoi y a-t-il trop de frottements ? Pourquoi deux os en viennent-ils à racler l’un contre l’autre et ainsi provoquer des douleurs abominables ?
Parce que l’articulation n’est plus bien tenue. Elle n’est plus retenue comme il faut par les tendons. Et c’est ainsi que le cartilage s’use et que les os finissent par se retrouver en contact l’un avec l’autre.
Votre cartilage et vos tendons peuvent être comparés aux freins d’un vélo :
• votre cartilage, ce sont les patins de frein, c’est-à-dire les caoutchoucs qui frottent contre la roue ;
• vos tendons, ce sont les câbles qui serrent ou desserrent les patins de frein.
Si les câbles sont détendus, rouillés, bloqués, vous aurez beau mettre des patins de compétition, votre vélo ne freinera pas, votre vélo sera un danger public, pour les autres et pour vous-même.
C’est pourquoi vous devez vous poser cette question : mes tendons sont-ils en bonne santé ? Sont-ils assez solides ? Retiennent-ils comme il faut mes articulations ? Permettent-ils d’éviter les mauvais frottements du cartilage ?
Le tendon d’Achille, que vous connaissez bien, n’est qu’un seul de vos tendons parmi 4 000 !
Le moindre mouvement de votre part fait appel à des milliers de tendons qui, pratiquement tous, peuvent se détériorer et ainsi entraîner de terribles douleurs articulaires au cou, aux épaules, au dos, aux hanches, aux poignets, aux doigts et, bien sûr, aux genoux.
Il est donc important que chacun d’entre eux soit en pleine forme pour vous aider à vous déplacer et à poursuivre vos activités (jardinage, cuisine, marche, etc.).
Le problème, c’est que même en sollicitant « normalement » vos tendons, ils s’usent avec les années.
Le simple fait de vieillir suffit à les user. Les tissus de votre corps se réparent de moins en moins bien avec l’âge, en particulier pour les femmes après la ménopause. Vous en voyez l’effet sur la peau, qui n’est pas la même à 50 ans qu’à 20 ans.
Pour les tendons, c’est un peu la même histoire. Avec les années, ils se dessèchent. Le manque d’activité les rend rigides et fragiles, car c’est le mouvement qui suscite leur hydratation. Alors, dès qu’on les sollicite plus que de coutume, ils font mal. Et malheureusement, quand les tendons sont devenus rigides, il est très difficile de les assouplir à nouveau.
Les anti-inflammatoires peuvent abîmer vos tendonsLa tentation, face à la douleur, est de prendre des médicaments antidouleur (antalgiques), comme le paracétamol, l’aspirine et les autres « anti-inflammatoires non stéroïdiens » (AINS).
C’est une option possible à court terme, mais qui ne convient pas pour les douleurs chroniques.
Rappelons avec force qu’au-delà de 3 grammes par jour sur le long terme, le paracétamol est très toxique pour le foie et peut provoquer la mort par hépatite fulminante. C’est une option à bannir absolument.
L’aspirine, l’ibuprofène et les autres AINS entraînent des effets secondaires fréquents et dangereux sur le tube digestif, dont des hémorragies. Quand ils sont pris de façon continue, ils provoquent des saignements dus à des trous dans la paroi de l’estomac et de l’intestin. C’est une conséquence fréquente. Plus de 20 000 personnes chaque année sont touchées, rien qu’en France, par ces graves effets indésirables.
Ces médicaments sont, en outre, particulièrement nuisibles aux articulations : ils contrarient le renouvellement des cellules du cartilage et des tendons. Lorsqu’ils sont pris régulièrement ou pendant de longues périodes, des études rapportent que ces anti-inflammatoires peuvent même conduire à une rupture des tendons.
Or les pathologies rhumatismales sont des maladies chroniques. Le point crucial n’est donc pas de vous soulager quelques jours ni quelques semaines, mais de poursuivre une stratégie thérapeutique de long terme qui protégera vos articulations dans la durée.
Pour cela, il faut donc renforcer vos tendons. La première mesure à prendre est d’augmenter vos apports en collagène. Vous allez comprendre pourquoi.
Le rôle clé du collagène pour renforcer vos tendonsLe collagène est la protéine la plus abondante du corps humain. Elle compose la majeure partie des tissus conjonctifs, c’est-à-dire les tissus qui tiennent nos organes ensemble, dont les tendons. Mais le collagène est aussi très présent dans le cartilage et les os, à la base de la structure des articulations.
Les extrémités des tendons, qui en sont les parties les plus solides, peuvent être composées jusqu’à 99 % de collagène.
Quand la quantité ou la qualité de votre collagène est insuffisante, de petites déchirures apparaissent dans le tendon, ce qui l’affaiblit et cause une douleur. Lorsque ces petites déchirures se produisent au niveau du genou, de la hanche, des doigts, vous avez l’impression d’avoir « mal aux articulations ». En réalité, ce sont vos tendons qui vous font souffrir.
Avec l’âge, ce phénomène s’accentue, car votre corps produit de moins en moins de collagène. C’est comme cela pour tout le monde. Mais la consommation de tabac, d’alcool, de café, mais aussi le stress, la pollution ou encore la ménopause épuisent encore davantage vos réserves de collagène.
À 40 ans, le niveau de vos réserves en collagène peut être réduit de 30 %. À 50 ans, de 45 %. À 60 ans, de 60 %. À ce stade, il est urgent de réagir en aidant votre corps à reconstituer ses réserves de collagène.
Il existe plusieurs types de collagène, mais celui qui se trouve dans les articulations et les tendons est le collagène de type II.
Voici comment reconstituer vos réserves de collagèneUne manière naturelle et peu coûteuse d’augmenter vos réserves en collagène consiste à réintégrer dans votre alimentation des plats gélatineux et à base de cartilage (os à moelle, bouillon, poissons entiers, tête ou foie de veau, pied de cochon, poule au pot, tripes, andouillette…). Si vous ne consommez pas ces plats régulièrement, il est impossible de maintenir des apports suffisants en collagène.
Toutefois, si vous souffrez déjà de rhumatismes, la consommation régulière de ces plats sera sans doute insuffisante pour reconstituer vos réserves.
C’est pourquoi de nombreuses personnes prennent des compléments nutritionnels de collagène. Ceux que l’on trouve dans le commerce proviennent en général de cartilages bovins et de poissons (appelé « collagène marin »). Ces collagènes d’origine animale sont intéressants, car ils ont des compositions en acides aminés très proches de celles des collagènes humains.
Mais le problème est que leur mode de fabrication n’est pas toujours transparent. De nombreux spécialistes remettent en cause leur traçabilité (origine) et la sécurité des matières utilisées lors des traitements auxquels ils sont soumis : nettoyage, dégraissage, traitement à l’aide d’acides ou de bases, extraction par hydrolyse, purification, concentration et séchage.
Il est donc important de veiller à la qualité du collagène que vous achetez. Pour cela, il vous faut vérifier sur l’étiquette qu’il s’agit bien de « collagène natif ».
De bons résultats sur les douleurs grâce au collagène natifLe collagène natif est un collagène non dénaturé ou chimiquement transformé.
Vous le trouvez sous l’appellation UC II
(Undenatured Collagen, « collagène non dénaturé »).
Selon le docteur Trentham, chercheur à l’université de Harvard et spécialiste du collagène, « pour être efficace, le collagène de type II doit être sous sa forme native ».
Voici les résultats obtenus dans les études.
• Des chercheurs de Harvard ont mené une étude sur 60 patients atteints de rhumatismes inflammatoires sévères. Après trois mois de cure, les patients qui avaient pris le collagène UC II
avaient des articulations moins gonflées et moins douloureuses (ce qui n’était pas le cas des patients sous placebo). Parmi les 28 patients qui avaient pris le collagène UC II
, 4 ont connu une rémission complète de leur maladie après trois mois : des résultats très encourageants [5].
• En 2016, de nouvelles études ont apporté des preuves supplémentaires de l’efficacité du collagène UC II contre les raideurs et douleurs articulaires [6].
• Dans l’une de ces études réalisées sur 52 sujets de 40 à 75 ans souffrant d’arthrose du genou, la prise de collagène UC
II a amélioré la qualité de vie des patients de 33 % [7]. Cela signifie qu’ils avaient sensiblement accru leur capacité à effectuer les activités du quotidien comme, par exemple, saisir un objet, éplucher des pommes de terre, monter un escalier, etc.
Accroître l’effet du collagène UC II avec la glucosamineL’effet bienfaisant du collagène UC II
peut être augmenté grâce à un apport de sulfate de glucosamine, une molécule très spéciale riche en soufre et connue pour sa capacité à lubrifier et nourrir les cartilages en pénétrant dans le liquide synovial.
Mais la glucosamine répare aussi les tissus articulaires fragilisés comme les tendons. Elle fait partie des nutriments les plus puissants pour freiner la progression de l’arthrose et apaiser les douleurs.
Les spécialistes qui siègent à la Ligue européenne contre les rhumatismes (EULAR) recommandent depuis des années de prendre un complément alimentaire de glucosamine aux personnes souffrant d’arthrose ou de rhumatismes.
Où trouver ces produits ?Si vous souffrez d’arthrose ou d’autres formes de rhumatismes, vous pouvez utiliser le collagène UC II
et la glucosamine ensemble ou séparément.
Pour la glucosamine seule, vous pouvez en trouver ici à la dose quotidienne de 1 000 mg de sulfate de glucosamine. Quant au collagène UC II
seul, sa fabrication, son stockage et son transport nécessitent des précautions très strictes pour ne pas le dénaturer, si bien que peu de pharmacies en vendent. Vous pouvez vous en procurer dans la boutique en ligne de Supersmart (nous ne touchons aucune commission sur les ventes générées !).
Il existe aussi un produit qui vous apporte simultanément du collagène natif UC II
et de la glucosamine, disponible ici. Trois gélules par jour permettent d’ingérer 40 mg de collagène natif UC II
et 1 100 mg de sulfate de glucosamine, ce qui correspond aux recommandations des études de référence.
Ce produit contient également de la vitamine C et du boswellia. La vitamine C est bonne pour les tendons, car elle augmente l’assimilation du collagène par votre corps et donc son efficacité. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) reconnaît officiellement que « la vitamine C contribue à la formation du collagène pour une fonction normale du cartilage ». Le boswellia est une plante anti-inflammatoire connue pour soulager les douleurs articulaires naturellement et sans risque d’effets secondaires.
Arthrose : osez la glucosamine-chondroïtineContre les problèmes articulaires, de nombreux sites Internet vendent de la glucosamine et de la chondroïtine.
Ces noms font peur parce qu’ils évoquent plus des produits chimiques ou des additifs pas très naturels.
En fait, ce sont des composantes naturelles du liquide qui baigne vos articulations, appelé liquide synovial.
Une sorte de blanc d’œuf
Syn-ovial signifie en grec « comme de l’œuf », parce que le liquide synovial ressemble à du blanc d’œuf cru, étant visqueux, transparent et légèrement jaunâtre.
Comme nous l’avons souvent expliqué, votre cartilage est une substance vivante, faite de cellules qui se renouvellent. Mais sa particularité est qu’il n’est pas irrigué par des vaisseaux sanguins.
Pas de sang, pas de nourriture pour les cellules ! Mais la nature étant bien faite, ce sont les nutriments qui sont dans votre liquide synovial qui servent à nourrir les cellules de votre cartilage.
Le cartilage est légèrement mou et spongieux : chaque fois que vous faites bouger vos articulations et qu’il est compressé, un peu de liquide synovial pénètre et ressort de votre cartilage et alimente les cellules. C’est pourquoi le cartilage s’use surtout… lorsqu’on ne s’en sert pas.
Lorsque vous restez immobile, votre liquide synovial devient gélatineux. Mais lorsque vous bougez, il devient liquide et, surtout sa quantité augmente.
L’échauffement qui précède une séance d’exercices stimule la production de liquide synovial. Cela réduit la pression sur les articulations pendant l’exercice et diminue le risque de vous faire mal. De plus, plus vous avez de liquide synovial, mieux votre cartilage est alimenté.
C’est pour cela qu’il est très important que les personnes qui craignent l’arthrose (destruction douloureuse du cartilage) pratiquent une activité physique, en s’échauffant soigneusement. D’ailleurs, il est courant que les personnes souffrant d’arthrose sentent leurs douleurs diminuer lorsqu’elles bougent. Cela pourrait paraître contradictoire, mais vous en connaissez maintenant la raison.
Bougez pour nourrir votre cartilageRevenons à notre glucosamine et à notre chondroïtine. Ce sont donc des substances qui se trouvent naturellement dans votre liquide synovial. Lorsque vous bougez, elles pénètrent dans votre cartilage et permettent la fabrication de protéoglycanes.
Les protéoglycanes sont des molécules essentielles dans la biologie des cellules du cartilage. Elles jouent le rôle de « piège à eau ». Comme des éponges, elles retiennent le liquide synovial dans l’articulation. Plus votre cartilage est capable de retenir l’eau, mieux il est hydraté, plus il est flexible et élastique.
Malheureusement, la teneur de votre liquide synovial en glucosamine et chondroïtine diminue avec l’âge. C’est notamment pourquoi votre cartilage peut se durcir, se craqueler et provoquer des douleurs.
Des études ont montré que lorsque vous prenez un complément alimentaire de chondroïtine et de glucosamine, on retrouve ces substances dans votre liquide synovial.
Selon une étude réalisée en 2007 aux Etats-Unis, la glucosamine est le complément alimentaire naturel le plus répandu, juste derrière les oméga-3 (extraits d’huile de poisson). Presque 20 % des personnes qui prennent des compléments prennent de la glucosamine.
Cependant, une intense controverse existe au sujet de l’efficacité réelle de ces produits.
Efficace pour les douleurs « modérées à sévères »L’efficacité de ces produits est controversée car une grande étude, intitulée Glucosamine/chondroitin Arthritis Intervention Trial (GAIT), réalisée dans 16 sites à travers les Etats-Unis et publiée dans le New England Journal of Medicine a conclu qu’elles n’ont procuré aucun soulagement significatif de l’arthrose parmi 1600 patients.
En prenant un sous-groupe de l’étude, cependant, constitué de patients souffrant de douleurs modérées à sévères, la combinaison glucosamine/chondroïtine a procuré une diminution significative des symptômes de l’arthrose.
De plus, selon le site Passeport-Santé, des études cliniques ont démontré que :
• la glucosamine permettrait également de freiner la progression de l’arthrose ;
• la chondroïtine est efficace pour soulager la douleur associée à l’arthrose et au ralentissement de son évolution. Elle serait favorable à la reconstruction du cartilage et permettrait d’inhiber partiellement l’enzyme responsable de sa destruction, l’hyaluronidase [1].
Passeport-Santé recommande la prise de 1500 mg de sulfate de glucosamine, en une ou plusieurs doses, en mangeant, et de 800 mg à 1200 mg par jour de chondroïtine, en une ou plusieurs prises. Il faut compter de 2 à 8 semaines pour que l’effet se fasse pleinement sentir.
Effet anti-âgeCette cure pourrait en outre provoquer un autre bienfait inattendu.
Selon une étude publiée dans Nature Communications en avril 2014, la glucosamine mimerait les effets d’un régime pauvre en glucides et rallongerait l’espérance de vie de 10 % chez la souris. Cette nouvelle a déclenché l’enthousiasme du magazine en ligne La Nutrition.fr qui a titré « La glucosamine, nouvelle fontaine de jouvence ? » :
« Vivre plus longtemps grâce à un complément alimentaire accessible à tous, c’est peut-être possible grâce à la glucosamine ! Des chercheurs suisses et allemands publient dans Nature Communications les résultats prometteurs qu’ils ont obtenus avec cette molécule sur des vers Caenorhabditis elegans et des souris âgées.[ »
À noter enfin que la glucosamine et la chondroïtine sont considérées par les autorités de santé comme des produits sans danger. Les rares effets secondaires observés étaient bénins (nausées).
Certains produits contenant de la glucosamine sont toutefois faits à partir de crustacés. Les personnes qui y sont allergiques doivent donc les éviter.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
PS : Les progrès actuels de la recherche contre l’arthrose sont saisissants. C’est un sujet qui me passionne et j’y reviens régulièrement dans mes chroniques Santé Nature Innovation. Si vous n’êtes pas encore abonné à La Lettre Santé nature Innovation, je vous invite à faire l’essai ci-dessous en inscrivant votre adresse de messagerie électronique dans la case prévue à cet effet.
Découvrez en plus ici : https://www.santenatureinnovation.com/arthrose-osez-la-glucosamine-chondroitine/#YlECWYGYGrKQ4Jvg.99
Arthrose« J’ai lu avec attention l’article de Didier Le Bail (consacré à l’arthrose dans Belle-Santé de novembre 2010). Le but de cette missive est de savoir le nom d’un produit à prendre que je pourrais me procurer (…). »
Pierre S. de Paris
Pour votre problème d’arthrose, commencez par essayer le GERMAFLEX. L’Abbaye de Sept-Fons a t tellement de bons retours sur son produit qu’elle s’engage à rembourser les clients insatisfaits après deux mois d’utilisation de son produit, dans la composition duquel on trouve de la glucosamine, de la chondroïtine,
de l’acide hyaluronique, du collagène de type 2, ainsi que du cuivre et du manganèse.
Conseils d’utilisation : 1 cuillerée à soupe 2 fois par jour pendant 2 à 3 mois, voire plus en cas de symptômes très marqués. Ensuite, passer à 1 cuillerée à soupe par jour. Produit à dissoudre dans de l’eau au cours des repas.
À commander au 04 70 48 14 70 ou sur www.septfons.com
Les cataplasmes de feuilles de chou lorsqu'on en a « plein le dos »« Je viens vous faire part de deux "remèdes" que j'ai expérimentés. J'ai perdu mon mari l'année dernière après 46 ans de mariage. Je l'ai beaucoup soigné et après son décès, je souffrais beaucoup du bas du dos. Une radio a révélé que j'avais de l'arthrose, j'ai fait tous les soirs un cataplasme aux feuilles de chou que je gardais toute la nuit. Le résultat a été spectaculaire. Je ne suis pas une personne à rester inactive et il fallait que "ça passe ou que ça craque". Maintenant, à la moindre alerte de mal de dos, je recommence la recette.
J'utilise des feuilles de chou vert, j'enlève les grosses côtes, je déplie une gaze, j'étale dessus les feuilles et je les écrase au rouleau à pâtisserie puis je couvre d'une autre gaze. J'accroche le tout avec du sparadrap.
Pour bien faire tenir ce cataplasme,
je m'entoure d'un film alimentaire étirable qui maintient bien au chaud.
Du brocoli contre l’arthroseDécidément, le petit chou a plus d’un tour dans son sac. Après avoir fait ses preuves comme super antioxydant, protecteur de l’estomac, anti-cancer, montré son utilité dans la fibrose pulmonaire ou contre l’ostéoporose, il est en vedette chez les rhumatologues car il ralentit la destruction du cartilage et prévient donc les rhumatismes ! Après avoir fait des études en laboratoire, des chercheurs de l’Université d’East Anglia, en Angleterre, ont entrepris un essai auprès de 40 personnes pour vérifier l’efficacité éventuelle d’une consommation régulière de brocoli pour se dérouiller.
L’alimentation anti-arthrose et les compléments alimentaires (vraiment) utilesIl y a 4 règles d’or de la diététique anti-arthrose :
1. Lutter absolument contre l’encrassement et la glycation en réduisant la consommation de sucres rapides et d’aliments raffinés ou industriels riches en glucides.
2. Lutter contre l’acidose en réduisant la consommation de sucres et de sel, et en réduisant les aliments protidiques d’origine animale les plus gras et en augmentant tous les végétaux.
3. Contrôler son poids pour limiter les contraintes mécaniques.
4. Avoir une alimentation la plus naturelle possible et suffisamment diversifiée pour apporter les minéraux, les oligoéléments et les vitamines nécessaires au système ostéo- articulaire.
C’est vraiment la base de tout, mais cela ne suffit pas toujours. C’est pourquoi le Dr Ménat vous recommandera les compléments alimentaires qui font la différence :
De nombreuses études ont montré que la chondroïtine arrive à stabiliser l’épaisseur du cartilage en moins de deux ans, alors que ce tissu perd jusqu’à 0.07 mm par an normalement !
Quant à la glucosamine, qui nourrit et conserve les propriétés des tissus cartilagineux, son efficacité n’est plus à démontrer. Mais le Dr Éric Ménat vous dira sous quelle forme l’utiliser : car la glucosamine du commerce est synthétisée en laboratoire à partir de la carapace des crustacés ce qui peut parfois poser des problèmes d’allergie.
Le soufre est indispensable pour retrouver de la souplesse dans les articulations : il vous dira s’il vaut mieux l’utiliser sou forme de granions de soufre, de méthyl-sulfonyl-méthane (MSM) ou de S Adénosyl-méthionine (SaME).
Il vous dira ce qu’il faut penser de la silice et vous livrera les résultats qu’il a obtenus avec chaque type de silice (Silice G5, silicium organique, etc.), mais aussi les bienfaits éventuels d’une supplémentation en calcium et en vitamine D en cas d’arthrose.
Les meilleurs remèdes homéo contre l’arthroseL’homéopathie soulage la douleur et aide à réduire l’inflammation ainsi que la réaction, vis-à-vis de l’humidité, par exemple. Elle ne remplace pas l’exercice, doux et prolongé, meilleur remède
contre les problèmes articulaires et pour refaire du cartilage. C’est en sollicitant un groupe articulaire que le corps reconstruit du cartilage (et du muscle) à cet endroit précis.
Rien de pire pour l’appareil locomoteur que l’immobilité !
En cas de rhumatismes inflammatoires, type polyarthrite rhumatoïde, un traitement de fond est
indispensable, en plus des conseils symptomatiques proposés dans cet article : consultez un homéopathe.
Prenez vos granules jusqu’à amélioration nette de la douleur. Si elle ne survient pas dans les h eures ou, maximum, les jours qui suivent, ce n’est pas le bon remède, ou il est insuffisant.
Vous avez mal à cause de quoi ?
• Vos douleurs se réveillent avec la pluie et l’humidité, typique des rhumatismes saisonniers. Ou, même, après une grosse pluie, une piscine un peu froide, un bain de mer...
= Dulcamara 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
• Vous avez exagéré physiquement en faisant quelque chose d’inhabituel : surentraînement
sportif, déménagement, jardinage acrobatique…
= Rhus toxicodendron 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
• Vos douleurs se réveillent après un « coup de froid », climatisation, courant d’air...
= Nux vomica 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
• Vous voyez des excroissances d’os, comme des becs de perroquets.
= Calcarea fluorica 9 CH + Hekla lava 5 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Vous avez mal où ?
Aux grosses articulations (épaules, hanches, genoux).
= Medorrhinum 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Aux hanches ou aux genoux, surtout à gauche, et vos articulations sont « infiltrées ». Vous êtes
sujet aux crises de goutte.
= Natrum sulfuricum 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Vous souffrez d’un rhumatisme étendu, par exemple « tout le dos ».
= Rhus toxicodendron 12 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Vous souffrez de rhumatisme de l’épaule, souvent aussi de lumbago et des hanches.
= Ferrum phosphoricum 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Vous souffrez d’une arthrite des genoux.
= Apis mellifica 7 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Vous souffrez des genoux, avec gonflement et douleur exacerbée lorsque la jambe « pend ».
= Pulsatilla 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Une raideur musculaire accompagne vos inflammations articulaires (par exemple l’ensemble du
bas du dos est comme « gelé »), principalement dans le cadre d’une spondylarthrite ankylosante.
= Causticum 7 CH + Calcarea fluorica 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Vous avez une polyarthrite rhumatoïde et ce sont surtout les doigts de la main qui trinquent
(« le coup de vent cubital »).
= Caulophylum 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Vous avez mal COMMENT ?
Vous êtes tout raide. C’est comme si vos tendons étaient
« trop courts ».
= Causticum 7 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
C’est enflé, oedémateux, chaud, rouge, mais pas trop douloureux quand on touche. Vous pouvez
avoir un épanchement de synovie,
des pieds ankylosés.
= Apis mellifica 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
C’est enflé et très douloureux au toucher. Cela peut aller jusqu’à l’impossibilité totale de bouger.
= Bryonia alba 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Vous avez mal aussi aux muscles.
= Actea racemosa 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Vos douleurs se promènent. Un jour, vous avez mal aux doigts, le lendemain à la hanche, le surlendemain au genou gauche, ensuite à l’épaule droite…
= Kalium sulfuricum 7 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Vous souffrez de crises de goutte classique).
= Sabina 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Vous avez mal aux petites articulations, comme celles des doigts, par exemple. Lorsqu’elles sont atteintes, elles sont chaudes et gonflées, mais pas rouges.
= Ledum palustre 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Vous avez mal « partout », aux articulations et aux os, quelle que soit la saison. Vous cherchez à
vous étirer.
= Radium bromatum 7 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
CE QUI VOUS FAIT DU BIEN
La chaleur et le mouvement.
Un bon bain chaud, un sauna, une bouillotte posée sur l’articulation
douloureuse, ou même une place au coin du feu, et les douleurs se délitent… avant de revenir hélas, quand vous êtes « à froid ». Même chose quand vous bougez : un mouvement continu, qui « chauffe les muscles » en douceur, vous fait un bien fou.
= Rhus toxicodendron 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Le froid.
Exactement l’inverse de « Rhus tox. », pour vous, c’est le froid qui anesthésie, apaise, libère vos articulations… jusqu’à ce qu’elles reviennent dès que la chaleur grimpe. La douleur part des pieds
pour remonter le long du corps. Poche de glace, gel réfrigérant, application de neige, douche froide, plongée en bain froid, marche sur un sol de marbre, vous recherchez plus le froid vivifiant des pays nordiques que la chaleur tropicale.
C’est étonnant car vos articulations sont elles-mêmes froides, mais c’est quand même le froid qui vous convient.
= Ledum palustre 5 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour en cures de 15 jours.
CE QUI aggrave vos douleurs
Vos règles.
C’est comme si, juste avant ou pendant, votre corps était le siège d’une grande poussée inflammatoire. Vos vertèbres cervicales et dorsales ont toujours été sensibles.
= Actea racemosa 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
La nuit.
Vous dégustez et votre sommeil s’en ressent fortement.
= Kalium iodatum 7 CH, prenez 3
granules 3 fois par jour.
Bouger.
Vous n’aspirez qu’à une chose : rester immobile. En revanche, une compression de la région douloureuse vous fait du bien.
= Bryonia alba 5 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
L’immobilité.
Vous n’aspirez qu’à une chose : bouger. Sans doute aussi que, grâce au mouvement, vous oubliez » vos articulations, vous vous concentrez sur autre chose.
En plus, bouger donne chaud et le chaud vous soulage.
= Rhus toxicodendron 9 CH,
prenez 3 granules 3 fois par jour.
Anne Dufour
Les compléments alimentaires indispensables : harpagophytum et glucosamine Pour lutter contre l’arthrose, deux compléments alimentaires sont indispensables : l’harpagophytum et la glucosamine (associée ou non à la chondroïtine).
L’harpagophytum (Harpagophytum procumbens) ou « griffe du diable » Plante aux propriétés anti-inflammatoires puissantes puisqu’elle réduit le niveau des cytokines.
Elle diminue aussi la douleur. En plus, elle inhibe les enzymes qui « digèrent » le cartilage. C’est donc une arme tout à fait centrale dans la stratégie anti-arthrose. De nombreuses études ont été faites sur l’harpagophytum (poudre ou extraits standardisés). Elles montrent
une bonne efficacité globale sur les symptômes de l’arthrose avec des doses d’harpagoside (le principe actif ) comprises entre 50 et 60 mg par jour. À ces doses, l’harpagophytum réduit en moyenne de 40 à 50 % la douleur à la palpation et de 35 % la raideur articulaire. Il
faut prendre la plante deux mois au moins pour voir des bénéfices apparaître.
L’harpagophytum est au moins aussi efficace que les médicaments de dernière génération (les « coxibs ») mais avec bien moins d’effets indésirables.
Le sulfate de glucosamine et/ou le sulfate de chondroïtine sont deux éléments nourriciers du cartilage. Ces suppléments épargnent aux cellules la tâche devenue quasi-impossible de fabriquer du cartilage (protéoglycanes) à partir du glucose. En effet, dans l’arthrose, les cellules ne disposent plus, du fait de l’inflammation, des outils biochimiques nécessaires pour transformer le glucose en N-acétylglucosamine et en N-acétyl-galactosamine, les deux types de sucres qui composent les protéoglycanes. En apportant des compléments « tout prêts » comme la glucosamine et la chondroïtine sulfate, on contourne la difficulté et on permet aux cellules de se remettre à synthétiser du cartilage :
• les suppléments de glucosamine par voie orale serviront à fabriquer directement l’épine dorsale des protéoglycanes du cartilage puisqu’elle est utilisée dans les chaînes d’acide
hyaluronique ;
• la glucosamine sert aussi à fabriquer les brins de glycosaminoglycanes attachés à cette épine dorsale puisqu’elle entre dans la composition du sulfate de kératane et indirectement
dans celle de sulfate de chondroïtine (celle-ci contient de la N-acétyl-galactosamine, qui est obtenue à partir de N-acétylglucosamine par incorporation d’un autre sucre, le galactose).
La glucosamine est globalement efficace sur les symptômes de l’arthrose légère à modérée selon plusieurs analyses récentes. Elle diminue la douleur et améliore la mobilité, surtout dans l’arthrose du genou. Elle semble également ralentir l’évolution de la maladie, au contraire des anti-inflammatoires traditionnels qui ont tendance à l’accélérer.10 C’est donc un complément alimentaire intéressant pour retarder ou éviter la pose d’une prothèse du genou. Les doses utilisées sont de l’ordre de 1 500 mg de sulfate de glucosamine par jour.
La Société américaine de rhumatologie estime que « le sulfate de glucosamine semble efficace et sans danger pour diminuer la douleur et améliorer le fonctionnement articulaire à court terme (6 mois) chez les patients souffrant d’arthrose. » La Fondation américaine pour l’arthrose déclare de son côté que « le sulfate de glucosamine soulage les symptômes et aide à prévenir les dommages au cartilage des articulations » chez les personnes souffrant d’arthrose et qu’il « peut être considéré comme un traitement valable » au même titre que les traitements médicaux plus conventionnels.
Les résultats obtenus avec la chondroïtine sont moins nets, sauf pour ralentir l’évolution de la maladie11. Il est vrai qu’il s’agit d’une molécule plus grosse que la glucosamine, donc moins bien absorbée.
Les compléments alimentaires de soutienAux compléments à base d’harpagophytum et de glucosamine/chondroïtine, on peut associer les substances suivantes :
•
Les feuilles d’ortie (Urtica dioica, Urtica urens) renferment des composés anti-inflammatoires qui inhibent aussi les interleukines. L’ortie permet souvent de réduire les doses de médicaments. Une étude française a mis en évidence les bénéfices d’un extrait d’ortie, associé à des huiles de poisson et de la vitamine E (Phytalgic) sur les
symptômes de l’arthrose du genou et sur le besoin en médicaments anti-inflammatoires.
L’extrait d’ortie a été testé pendant 3 semaines dans une étude conduite sur 8 955 personnes qui souffraient d’arthrose et d’arthrite rhumatoïde. La douleur au repos et à l’effort ainsi que le handicap ont été évalués sur une échelle allant de 0 à 4.
Grâce à l’ortie, les scores ont été améliorés de 55 %, 45 % et 38 % respectivement. Les améliorations sont intervenues à partir du 11e jour de traitement.
L’ortie peut être intéressante pour diminuer les doses de médicaments classiques. Dans l’étude en question, 60 % des patients qui prenaient des médicaments chimiques pour la douleur ont pu diminuer leurs prises ou éliminer complètement ces médicaments.
•
Le méthyl-sulfonyl-méthane ou MSM est un composé soufré aux propriétés anti-inflammatoires. Le MSM a été testé dans un petit nombre d’études sur les symptômes de l’arthrose. Les résultats sont en faveur d’un effet modeste du MSM sur la douleur et la flexion.
Les doses préconisées sont comprises entre 2 et 3 g par jour.
Les huiles de poisson oméga-3 se prennent facilement en capsule.
Utile si on consomme peu de poissons gras. Lorsqu’on ajoute des acides gras oméga-3 à du cartilage extrait de l’articulation, ce cartilage est protégé de la destruction parce que les oméga-3 bloquent l’une des branches de l’inflammation et qu’ils inhibent des enzymes chargées de digérer le cartilage.
À partir de ces résultats prometteurs, des chercheurs ont conduit une étude clinique chez 31 patients souffrant d’arthrose, qui devaient recevoir une prothèse articulaire. Une partie a reçu de l’huile de poisson (riche en oméga-3).
Lors de l’opération, des spécimens de cartilage ont été prélevés et examinés. Dans le cartilage de 86 % des patients qui avaient reçu les oméga-3, le niveau des enzymes destructeurs (aggrécanases) était fortement diminué alors qu’il n’avait baissé que chez 25 % des patients
ayant reçu un placebo. Les chercheurs n’ont pas constaté de différences pour les autres marqueurs de l’inflammation. Recherchez des suppléments qui apportent entre 500 mg et 1 000 mg d’EPA et DHA par jour.
Avec toutes ces mesures, votre arthrose ne disparaîtra pas du jour au lendemain. Mais vous allez soigner en douceur, et durablement, vos articulations.
La biomécanique au service de la gonarthroseLa gonarthrose est la plus fréquente des usures du cartilage des articulations. Chronique et dégénérative, cette arthrose du genou touche plus de 2,5 millions de Français après 65 ans. Les traitements par antiinflammatoires, antiarthrosiques et antalgiques donnés en première instance ont de nombreux effets secondaires, en particulier la formation d’ulcères.
Cependant, une étude clinique menée en 2016 a montré la nette efficacité du port du dispositif médical Rebel Reliever sur l’arthrose fémoro-tibiale. À l’issue de six semaines de port de la genouillère, bien qu’ayant suivi en parallèle un traitement standard, les patients ont présenté une diminution de la douleur, y compris en mouvement. Car c’est en allégeant la pression sur les cartilages que l’orthèse offre un soutien au genou dont l’articulation subit une usure, en particulier après 50 ans.
Il est important de rappeler que la surcharge pondérale et l’obésité sont les principaux facteurs de risque dans l’apparition de l’arthrose. Ainsi, par trois points d’appui agissant comme des forces correctrices qui recréent de l’espace entre les cartilages, le dispositif rend possible un mouvement non douloureux du genou.
Très légère, la genouillère se règle en magasin ou en pharmacie et s’adapte à la douleur du patient pour un soutien plus ou moins important.
Devant le désarroi des patients face aux médicaments antidouleurs, ce nouveau système biomécanique pourrait soulager l’arthrose, voire repousser l’acte chirurgical. En particulier quand le port de l’orthèse est associé à une hygiène de vie visant à réduire le surpoids et remettre en mouvement le corps. Un pas de plus vers une prise en charge en douceur, tout en valorisant
l’intérêt primordial de la mise en action du corps, indépendamment des usures qu’il subit.
Orthèse Rebel Reliever, société Thuasne
tél. : 01 41 05 92 92, www.thuasne.fr
Bains aromatiquePendant que votre baignoire se remplit d’eau bien chaude, préparez le mélange suivant :
• HE romarin à camphre 5 gouttes
• Ess. térébenthine 3 gouttes
• HE pin sylvestre 5 gouttes
• HE lavandin super 5 gouttes
Versez dans le bain, barbotez-y 30 minutes, sortez sans vous rincer et filez au lit.
Renouvelez chaque soir pendant 4 à 5 jours.
Huile de massage aromatiques anti-inflammatoires, antalgiques, décontracturantesÀ commander en pharmacies spécialisées en aromathérapie, ou à réaliser vous-même si vous disposez déjà de ces flacons d’huiles essentielles et d’huiles végétales :
• HE gaulthérie couchée (gaultheria procumbens) 2 ml
• HE laurier noble (laurus nobilis) 1 ml
• HE menthe poivrée (menthe piperita) 0,5 ml
• HE gingembre (zingiber officinale) 1 ml
• HE genévrier commun (juniperus communis) 0,5 ml
• HE eucalyptus citronné (eucalyptus citriodora) 0,5 ml
• HV millepertuis qsp 10 ml
Appliquez une dizaine de gouttes du mélange localement 3 à 4 fois par jour pendant quelques jours
jusqu’à nette amélioration.
Et
• HE épinette noire (picea mariana)
Appliquez-en 2 gouttes sur les capsules surrénales
(juste au-dessus des reins) le matin après la douche pendant 10 jours.
PHYTOTHÉRAPIE : Gélules d’extraits secs de plantes
• ES Harpagophytum (racines) 250 mg
• ES Cassis (feuilles, bourgeons) 50 mg
• ES Reine-des-prés (sommités fleuries) 100 mg
Excipient pour 1 gélule n° 60
Avalez 2 gélules 3 fois par jour pendant 10 jours.
À suivre pendant 3 mois (voire 6 mois, suivant l’antériorité des problèmes) pour éviter d’autres crises, pour modifier le terrain.
Objectifs :
alcaliniser l’organisme, drainer pour éliminer les toxines, reminéraliser pour retarder la perte d’os.
TISANE DRAINANTE ET DÉTOXINANTE• Reine-des-prés (sommités fleuries) 20 g
• Vergerette du Canada (parties aériennes) 20 g
• Genièvre (baies) 20 g
• Mélisse (feuilles) 20 g
• Cassis (feuilles) 20 g
Versez 1 c. à soupe du mélange dans 1 demi-litre d’eau, portez à l’ébullition, retirez du feu, couvrez, laissez infuser 10 minutes. Filtrez et buvez dans la journée, les 10 premiers jours du mois.
EXTRAITS GLYCÉRINÉS DE PLANTES• EG Orties
• EG Cassis
• EG Reine-des-prés
• EG Alfalfa
• EG Scrofulaire
qsp 150 ml
Avalez 1 c. à café diluée dans 1 verre d’eau le matin
les 10 jours suivants.
SILICIUM ORGANIQUE (G5, Vitasil, Dexsil…)
Buvez 1 c. à soupe avant les 3 repas les 10 derniers jours du mois.
Pour perdre du poidsGélules de poudre d’algues (fucus vesiculosus) 400 mg
Avalez 3 gélules avec 1 grand verre d’eau une demi-heure avant chaque repas pendant 20 jours.
+
aa qsp 200 ml
Avalez 1 c. à café diluée dans 1 verre d’eau le matin et
à midi au rythme des repas pendant 20 jours.
Alimentation hypotoxique, bio, de type méditerranéen, non acidifiante• Riche en fruits et légumes, crudités, épinards, jus de légumes (choux).
•Légumes secs (lentilles, pois, haricots blancs).
•Fruits secs et graines : noix, amandes, noisettes, raisins secs.
•Poissons gras des mers froides : sardines, harengs, maquereaux, anchois, saumon sauvage.
•Huile d’olive + colza + noix.
•Herbes aromatiques, épices.
•Diminuez les céréales : surtout blé, seigle, orge, avoine, pourvoyeurs de gluten.
Remplacez-les éventuellement par quinoa, petit épeautre, riz surtout.
•Réduisez les graisses animales saturées : viandes de boeuf, charcuteries, beurre, fromages gras,
viennoiseries, margarines.
•Éliminez les laitages : lait, fromages, yaourts, crèmes… les sucreries, pâtisseries, sodas…
•Absorbez les aliments crus, le plus souvent possible, ou cuits à la vapeur.
•Buvez suffisamment : eaux, tisanes, jus de légumes.
•Attention aux intolérances alimentaires responsables de poussées de rhumatismes.
•Restriction calorique si vous avez du poids à perdre.
SUPPLÉMENTATION MICRONUTRITIONNELLE EN ALTERNANCE1 + 2 + 3 pendant 2 mois
Puis 3 + 4 pendant 2 mois
puis recommencer…
1. Huile de poissons = Oméga 3 : capsules dosées à 500 mg : 6 par jour, soit 3 au cours de 2 repas pendant
20 jours, puis 3 par jour ensuite, au moment du dîner.
2. Huile d’onagre = Oméga 6 : capsules dosées à 500 mg + vit E : 3 par jour.
3. Complexe Anti-oxydant : 1 par jour.
4. Chondroïtine-glucosamine : selon la concentration par comprimé variable en fonction des marques : 2 à 6 par jour de manière à avaler 1200 mg de chondroïtine et 1500 mg de glucosamine.
•Si vos urines sont trop acides (pour le vérifier, procurez-vous des bandelettes en pharmacie, trempez une bandelette dans un prélèvement d’urine, hormis les premières du matin) :
Lithothamne gélules 400 mg, 6 à 8 par jour aux repas, tant que le pH est inférieur à 7.
•Si vous avez des troubles digestifs, soignez votre flore et votre muqueuse intestinales (porte d’entrée des toxines dans l’organisme) :
probiotiques, argile verte.
Conseils hygiénistes•Pour travailler, asseyez-vous sur une chaise assez dure à dossier droit, redressez-vous, mettez les épaules en arrière. Levez-vous très souvent et faites quelques pas et quelques mouvements.
•Pour dormir, veillez à vous coucher sur un matelas ferme, à plat dos ou sur le côté avec un petit oreiller plat pour soutenir la nuque.
•Évitez le port de charges lourdes, reposez-vous dans la journée (si possible !).
•Portez des chaussures confortables, ni plates ni trop hautes, des semelles orthopédiques ou des talonnettes, si besoin.
•En dehors des poussées inflammatoires, pratiquez une activité physique douce à modérée, quotidienne : tai chi, yoga, gym aquatique, natation (dos crawlé), étirements, assouplissements.
Essayez de muscler vos abdominaux, ce qui soulagera les disques vertébraux.
Danièle Festy
ABRÉVIATIONS
g = gramme
mg = milligramme
ml = millilitre
EG = extrait glycériné de plantes (phytostandards ou SIPF)
ES = extrait sec de plantes
ESS = essences
HE = huile essentielle
HV = huile végétale
Qsp = quantité suffisante pour
aa = en quantités égales
Les épices et les rhumatismesContre les rhumatismes, faites des décoctions de laurier. Amenez à ébullition un litre d'eau avec 15 feuilles de laurier pendant 5 minutes. Versez dans une théière et laissez reposer 4 à 5 heures. Filtrez. Prenez une cuillère à café de cette décoction toutes les 2 à 3 heures pendant 3 jours. Faites une pause d'une semaine entre deux cures.
Si vous souffrez d’arthrite ou de rhumatismes,
• mettez tous les soirs une bonne cuillère à soupe de graines de sésame dans un peu d’eau. Laissez reposer toute la nuit et consommez ce mélange le matin.
• Faites un cataplasme en mélangeant 3 cuillères à soupe de graines de coriandre réduites en poudre avec de l’argile verte et un peu d’eau. Enveloppez cette pâte dans un coton ou une gaze et appliquez sur les zones douloureuses.
• ajoutez tous les jours à vos plats du curcuma mélangé à du poivre noir et émulsionné dans de l’huile d’olive. Vous pouvez aussi prendre des gélules de poudre de curcuma.
• chauffez dans une casserole 60 g de graines de fenouil et 250 g de sel en mélangeant bien. Mettez le mélange dans un linge en coton et appliquez sur les articulations douloureuses pendant une heure. Répétez l’application pendant quelques jours.
• Prenez entre une demi-cuillère et 6 cuillères à café par jour de gingembre
frais. Vous pouvez prolonger la cure plusieurs mois. Le gingembre contient des substances antidouleur,
anti-inflammatoires et antirhumatismales. Si vous n’avez pas de gingembre frais, le gingembre en poudre
peut faire l’affaire.
• Faites des compresses de jus de gingembre (avec 40 à 50 g de racine de gingembre), 2 ou 3 fois par jour sur les zones douloureuses.
• faites frire dans une poêle de la noix de muscade râpée dans de l’huile de sésame jusqu’à ce qu’elle brunisse. Laissez tiédir et appliquez sur les zones douloureuses.
• Si vous souffrez d’arthrose, faites frire une ou 2 cuillères à café de poivre noir en poudre et 2 cuillères
à soupe d’huile de sésame jusqu’à ce que cela fume. Éteignez le feu et laissez refroidir jusqu’à une température supportable puis appliquez sur l’articulation douloureuse.
Rhumatismes : rétablir la vérité médicaleDevant une émission télé sur les rhumatismes, je tombe à la renverse :
« Non. Les plantes, l’homéopathie ne peuvent pas soigner les arthrites inflammatoires. (…)
« Il est dangereux de supprimer les produits laitiers. (…) Il n’est pas nécessaire de suivre un régime particulier… »
Ces propos ne tombent pas de la bouche d’un journaliste mal informé. C’est un grand médecin rhumatologue qui parle !
Il est interrogé dans l’émission Allo-Docteur, sur France 5. Vous pouvez revoir l’émission en suivant le lien que je vous indique en bas de cet article
Comment est-ce possible ?La question que je me suis posée : « Comment est-ce possible ? » Et surtout : « Pourquoi ? »
On sait que la première mesure à prendre pour lutter contre les rhumatismes est de diminuer sa consommation de sucres (rapides et lents) pour perdre du poids, si l’on est en surpoids.
Le surpoids, qui impose une surpression sur les articulations (hanches, genoux), est la première cause de destruction du cartilage.
De plus, pour les rhumatismes d’origine inflammatoire (arthrite, polyarthrite), diminuer sa consommation de glucides permet de réduire l’état inflammatoire général, mais aussi de préserver les cellules qui renouvellent les cartilages (chondrocytes).
Les chondrocytes meurent quand ils sont en présence permanente des petites molécules envoyées par le système immunitaire pour provoquer l’inflammation (interleukines, interférons, TNF-alpha). Or, manger beaucoup de sucre augmente le niveau d’insuline dans le sang, et l’inflammation.
Pour la même raison, il faut manger des aliments riches en acides gras oméga-3 (poissons gras, pourpier, graines de lin, huile de colza, noix et huile de noix) car ils ont un effet anti-inflammatoire.
Les mesures alimentaires contre les rhumatismesRéduire sa consommation de glucides, en soi, ne suffira pas. D’autres mesures touchant au régime alimentaire sont importantes :
• Il faut lutter contre l’acidose chronique, qui détruit les os et les cartilages, en privilégiant une alimentation riche en légumes frais bio, qui sont riches en potassium et ont donc un effet basifiant (contraire d’acidifiant).
• Le régime hypotoxique du Dr Seignalet est une piste majeure pour les personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde (une des pires formes de rhumatismes) et donc pour les autres formes (arthrose, arthrite).
• Le régime sans lait et sans gluten a aidé de nombreux patients car il réduit, lui aussi, l’inflammation provoquée par les protéines du lait de vache (caséine) qui irritent l’intestin, et par les protéines du gluten qui accroissent la perméabilité intestinale.
Mais ce n’est pas tout…
Les plantes et compléments alimentaires contre les rhumatismesPlantes et compléments alimentaires interviennent pour renforcer l’effet du régime alimentaire antirhumatismes :
Il faut prendre un complément alimentaire de 4000 UI de vitamine D par jour, d’octobre à avril. Le reste de l’année, s’exposer quotidiennement au soleil pendant les heures chaudes quand le temps le permet.
Le médecin rhumatologue d’Allo-Docteur conseille d’ailleurs « les aliments riches en vitamine D », ce qui prouve qu’il est conscient de l’intérêt de la vitamine D. En revanche, notre principale source de vitamine D n’est pas alimentaire. Elle est dans notre peau, qui fabrique de la vitamine D sous l’effet des rayons solaires UVB, au moment où les rayons sont les plus verticaux, donc en été entre 11 h et 15 h (ne pas dépasser 20 mn d’exposition directe, surtout si la peau n’est pas encore bronzée).
On connaît aussi beaucoup de plantes intéressantes contre les rhumatismes :
L’
harpagophytum (2 à 4 g par jour d’extrait sec) a fait la preuve de son efficacité contre l’inflammation.
On conseille aussi
la racine de
gingembre (1 à 2 g de poudre par jour),
la feuille de
cassis (1,5 g de poudre par jour),
le rhizome (racine) de
curcuma (1,5 g à 3 g par jour, avec du poivre pour en améliorer l’absorption),
la résine de
boswellia (300 à 500 mg par jour),
l’écorce de
pin maritime (extrait appelé pycnogénol, 100 à 200 mg par jour),
le
piment de Cayenne sous forme de pommade ou onguent à appliquer 3 à 4 fois par jour [2].
Manger du cartilage, et la peau des crevettesDans l’alimentation, très important également, il faut consommer :
• Du soja et de l’avocat, pour leurs huiles insaponifiables (c’est-à-dire avec lesquelles on ne peut pas faire de savon), qui améliorent le fonctionnement des articulations
• Des cartilages et même des carapaces de crustacés, autrement dit manger les crevettes avec la peau (et les pattes !).
C’est désagréable au début mais c’est là que vous trouverez la chondroïtine, des molécules très spéciales nécessaires à la synthèse (fabrication) des protéoglycanes, qui assurent l’élasticité du cartilage. Si vous ne parvenez pas à avaler ces aliments, il faut prendre un mélange chondroïtine-glucosamine sous forme de complément alimentaire (1200 mg par jour de chondroïtine, 1500 mg de glucosamine).
Non, supprimer les produits laitiers n’est absolument pas dangereux. Au contraire.
Quant au « danger » de supprimer les produits laitiers, on aimerait savoir à quelle étude ce rhumatologue se réfère. À ma connaissance, il n’y en a pas.
Les produits laitiers sont riches en calcium mais ils créent aussi une acidose qui fait fuir nos réserves de calcium. Pour nos os (et donc pour nos articulations), la meilleure source de calcium est les légumes riches en calcium végétal hautement assimilable : chou, chou de Bruxelles, chou chinois, bettes, brocoli, haricots blancs.
Pourquoi tant d’hostilité contre les traitements naturels ?On pourrait se contenter de penser qu’il s’agit d’un manque de rigueur de la part de ce médecin.
À force d’être dans son monde de recherche, il a fini par confondre les études scientifiques et la réalité médicale.
Au lieu de dire :
« Aucune étude scientifique assez rigoureuse n’a montré l’efficacité des plantes, des régimes ou de l’homéopathie contre l’arthrite »,
il dit (et il pense) :
« Les plantes, les régimes, l’homéopathie ne peuvent pas soigner l’arthrite. »
Et il va jusqu’à dire : « Il est dangereux de supprimer les produits laitiers ».
Non seulement ce n’est pas vrai, mais c’est aussi montrer une drôle de conception du rôle de médecin.
Le bon médecin doit-il « casser » ses patients ?Pour moi, un bon médecin ne doit pas se servir de son savoir médical pour « casser » ses patients, ni pour les priver d’espoir.
Il ne doit pas se servir des études scientifiques dont il a connaissance comme d’un bâton pour leur taper sur la tête, se moquer d’eux, leur prouver que c’est lui qui a raison, qu’ils sont ridicules de vouloir explorer d’autres pistes.
Il est vrai qu’il y a peu d’études scientifiques sur les plantes, les régimes alimentaires, l’homéopathie.
Mais nous savons tous pourquoi :
C’est une question de budget. Pour les médicaments brevetés, la motivation financière est énorme. Et il y a donc toujours des labos, des investisseurs prêts à parier sur des études cliniques à grande échelle, très coûteuses, mais qui peuvent rapporter gros.
C’est exactement le contraire avec les plantes, l’alimentation et l’homéopathie, qui ne sont pas brevetables. Les laboratoires n’ont rien à y gagner. Par conséquent, il y a très peu d’études cliniques de grande ampleur.
Pourquoi les patients vont-ils chercher ailleurs ?Maintenant, pourquoi les patients vont-ils chercher du côté des solutions « alternatives » pour des problèmes comme les rhumatismes ?
Est-ce par pure envie de se compliquer la vie ? Par rejet irrationnel d’une médecine conventionnelle qui serait parfaitement efficace ?
Évidemment pas.
Si des patients vont chercher du côté des plantes, de l’alimentation, de l’homéopathie, c’est parce qu’ils ont été déçus des réponses toutes faites de la médecine.
Dans 90 % des cas, les traitements à base d’antidouleur et de cortisone proposés par les rhumatologues n’ont pas été efficaces pour eux. Ils leur ont causé des problèmes en tout genre (perte osseuse, musculaire, et perforations viscérales pour la cortisone, saignements gastriques et hémorragies pour l’aspirine, maladie du foie pour le paracétamol).
C’est donc contraints et forcés, souvent même « désespérés », qu’ils vont chercher ailleurs.
Qu’un grand spécialiste se permette alors de venir leur
au nez est indécent.
Pour la santé de vos os, pensez aux oeufsDans le cadre de la santé des os, et plus particulièrement de leur reminéralisation, bien des solutions existent. Ne parlons pas des solutions allopathiques : toute la presse grand public les soutient, les médiatise et communique dessus. En solution alternative, la prêle, le lithothamne, l’huile de foie de morue, etc., sont souvent recommandés sur les réseaux
sociaux dès lors que l’on demande conseil pour densifier ses os. Mais une solution est trop souvent oubliée et pourtant redoutablement efficace.
Conseillée par le naturopathe Raymond Dextreit, cette recette simple et qui ne coûte (quasiment) rien nous a été rappelée par une lectrice. Qu’elle en soit remerciée ! De quoi s’agit-il ? De l’oeuf-citron. Pour la réaliser, rien de plus simple.
Prenez, le soir, un verre dont le diamètre laisse le moins d’espace possible entre la coquille de l’oeuf et la paroi du verre. Vous placez à l’intérieur du verre un oeuf entier et intact, bio, de préférence, à coquille blanche, en veillant à ne pas le briser. Bien entendu, la coquille doit être tout à fait propre.
Prenez un citron bio, pressez le jus, et versez-le jusqu’à recouvrir complètement le citron. Au mieux, laissez tremper toute la nuit, et buvez au matin. En retirant l’oeuf du jus au matin, vous constaterez que la coquille de l’oeuf s’est amincie (mais vous pourrez toutefois l’utiliser sans aucun problème pour une omelette ou autre.
Une cure de 21 jours s’avère être un excellent reminéralisant. D’une part parce que le citron, même s’il est acide au goût, apporte des éléments basiques dans l’organisme. Son jus acide va réagir avec la paroi calcaire de l’oeuf et extraire des éléments alcalins, qui, eux aussi, participeront à désacidifier le milieu intérieur. L’on sait que le jus de citron, pris en cure, améliore les douleurs articulaires, car il réduit le taux d’acidité dans l’organisme. En l’utilisant avec ce procédé, l’on associe, encore en plus, l’effet drainant et l’effet reminéralisant. D’autre part, réalité, la forme particulière de l’oeuf génère un phénomène énergétique dynamisant qui accentue la qualité nutritionnelle et reminéralisante du jus de citron. D’où l’importance de bien utiliser l’oeuf entier, avec sa coquille intacte.